Constantinople
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Contient : opération (2)(...) Il faut remarquer aussi que ce tribut était moins une marque de sujétion humiliante que l'instrument d'une fructueuseopérationcommerciale: l'or byzantin était en grande partie récupéré sur les marchés frontières installés par l'Etat et où, à des prix imposés par lui, les Barbares achetaient les marchandises de luxe fabriquées dans l'Empire. (...)
Et suivant un plan soigneusement préparé d'avance, l'Empire fut partagé entre la république de Venise et les chevaliers francs. L'Empire de Nicée (1204-1261) : Les complices de l'opérationde 1204 ne purent la mener complètement à bien. Chose curieuse, ce fut la décadence même de l'Etat byzantin qui aida à sa survie: dans un pays où les forces centrifuges l'emportaient désormais sur la volonté centralisatrice d'un pouvoir affaibli, il ne suffisait plus de frapper à la tête et de s'emparer de la capitale pour voir l'ensemble de l'Empire tomber sous la domination du conquérant. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...