Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : palazzo (2)(...) Les ivoires religieux sont les plus nombreux: plaques, diptyques ou triptyques, comme les luxueux exemplaires décorés de la Déisis duPalazzoVenezia, à Rome, et du Louvre (triptyque Harbaville), constituaient autant d'icônes portatives, destinées surtout à la dévotion privée. (...)
Les ivoires du « groupe de Romanos », surtout destinés à la cour impériale, sont caractérisés par une grande élégance formelle et un haut niveau de perfection technique (Couronnement de Romanos et Eudocie au cabinet des Médailles de Paris, triptyques duPalazzoVenezia, Rome, et du Louvre avec la Déisis, Vierge Hodigitria, Rijksmuseum et Katharijne Convent, Utrecht). (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...