Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : préfecture (2)(...) L'annone disparaîtra au VIIe siècle, mais l'éparque restera responsable du ravitaillement de la ville. D'autre part, la disparition de lapréfecturedu prétoire (fin du IXe s.) fait de la juridiction de l'éparque la plus haute de l'Empire: il s'installe au prétoire et préside même, jusqu'au XIe siècle, le tribunal de l'empereur en l'absence de celui-ci. (...)
Mais l'armature de l'Etat était bien plus forte que sous Justinien: la réforme administrative avait substitué aux anciennes provinces, trop petites et trop nombreuses, un système cohérent de thèmes ou divisions militaires, dirigés par des stratèges auxquels était subordonnée l'administration civile. Lapréfecturedu prétoire, dangereuse par l'énormité de ses attributions, avait disparu, et ses services financiers avaient repris leur indépendance. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...