Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : réglé, règle(...) Le début de cette époque est dominé par la puissante personnalité de Michel Psellos (1018-1078), petit bourgeois parvenu aux plus hautes charges, érudit universel dans la grande tradition des lettrés byzantins, mais surtout passionné de rhétorique et de beau style: c'est lui qui, par l'étude appronfondie de Platon et des orateurs de toutes les époques, a mis au point une nouvelle prose d'art, au rythmeréglépar des lois sévères, au vocabulaire extrêmement riche, qui s'affinera encore sous les Comnènes. (...)
(Yougoslavie), à Chypre et au Sinaï, de la variété des programmes mis en oeuvre: sujets profanes, évocations paradisiaques, croix, images de majesté du Christ ou de la Vierge, compositions triomphales, scènes tirées de l'Ancien ou du Nouveau Testament, etc. Aucun thème n'est imposé, aucunerèglefixe ne détermine l'emplacement des sujets dans l'église. A un style encore marqué par la tradition illusionniste hellénistique succède, au VIe siècle, un art plus hiératique, plus solennel, indifférent aux valeurs plastiques et spatiales, substituant le fond or au fond bleu et dématérialisant les figures. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...