Le Livre de Nod
sur Eric Christ au format (1.8 Mo)
Contient : abel (24)(...) Chronique de Caïn : Les Chroniques de Caïn regroupent des textes couvrant l'histoire de la malédiction du premier vampire. Les Premiers Temps retracent la mort d'Abelet le renvoie de Caïn du Paradis. Ensuite, Caïn est recueilli par Lillith ( La Venue de Lillith ), qui le rassure, le soigne puis l'éveille aux disciplines ( La magie de Lillith ). (...)
Du fait des distances littéraires existant entre les traductions usuelles des textes du Livre de Nod (y compris celle du Dr Laurent), le sens originel de l'ouvrage a été perdu. Ma théorie, basée sur les propres recherches, est que les histoires de Caïn et d'Abel, de la malédiction de Caïn, et de sa rencontre avec Lillith sont des paraboles créées pour rendre compte de la première Famille, de telle sorte que le plus simple d'entre nous puisse le comprendre. (...)
A l'époque où l'humanité est passée de la chasse et la cueillette à l'élevage d'animaux de fermes et au développement de l'agriculture, il y avait deux tribus, dont les noms sont issus de ceux de leurs chefs. Ils étaient appelés peuple de Caïn et peuple d'Abel. Le peuple d'Abelétait un peuple de bergers et d'éleveurs, plus primitif que celui de Caïn. Ils adoraient le puissant Dieu Soleil, qui était un guerrier vivant dans le ciel. Le peuple de Caïn était agricole, et plus civilisé que celui d'Abel. Parce qu'il était important de prévoir les moissons, il vénérait la Déesse Lune, la Mère Obscure qui était à la fois la fertilité et les mystères de la Lune. Pourtant, les deux peuples n'étaient pas heureux. Le peuple d'Abelattaquait ceux du peuple de Caïn, prétextant qu'ils étaient inférieurs et maudits, puisqu'ils ne chassaient pas comme chassait le Dieu Soleil. (...)
Ceux du peuple de Caïn ne savaient que peu de choses de l'art du combat, mais Caïn leur appris à utiliser les objets pointus servant à labourer le sol comme des armes. Tous les hommes, les femmes, les enfants du peuple d'Abelfurent tués. Le Dieu Soleil du peuple d'Abelmaudit le peuple de Caïn, et plaça une malédiction de sang en eux, afin qu'ils errent dans les étendues sauvages. Il brûla leurs villages et sala leurs champs, et dit à tous de se détourner du peuple de Caïn. (...)
Dans cette parabole, le peuple de Caïn ( et Caïn ) représente notre soif de civilisation, les Humanités que nous recherchons constamment. Le peuple d'Abel( etAbel) représente notre nature animale, nos moi sauvages, la Bête qui sommeille en chacun de nous. La Mère Sombre représente le mystère qui guide notre existence profonde : la magie de notre sang, la puissance des Disciplines. (...)
Et moi, Caïn, le premier né, moi, avec des objets effilés (4), je plantais les blés noirs (5), les arrosais en terre, les entretenais, les regardais pousser. EtAbel, mon cadet, s'occupait des animaux, les aidait à mettre bas dans le sang (6), les nourrissait, les regardait grandir. (...)
Il était le plus vif d'esprit, le plus chaleureux, le plus fort. Il était la plus grande de mes joies (7). Un jour, notre Père (8) nous dit : ' Caïn,Abel, vous devez faire un sacrifice pour le Très-Haut (9), un don de ce qui vous est le plus cher. Et moi, Caïn, le premier né, je réunis les plus beaux fruits, les plus belles herbes EtAbelsacrifia le plus jeune , le plus fort, le plus doux de ses animaux. Sur l'autel de notre Père, nous disposâmes nos sacrifices, et allumèrent un feu sous eux et nous regardâmes la fumée les porter au Très-Haut. Le sacrifice d'Abelenchanta le Très-Haut, etAbelfût béni. Et moi, Caïn, je fus frappé par des mots terribles, et Il me maudit, (10) car mon sacrifice était insuffisant. Je regardais le sacrifice d'Abel, encore fumant, la chair, le sang. Je pleurais, je cachais mes yeux, je priais jour et nuit. Et quand Père nous dit que l'heure du sacrifice était revenue (11), Et quandAbeldirigea son plus jeune, son plus doux, son plus chérissable vers le feu sacrificiel Je n'apportais pas mon plus jeune, mon plus tendre, mon plus doux Car je savais que le Très-Haut n'en voudrais pas. Et quand monAbel, chéri parmi tous, me dit ' Caïn, tu ne pourvois pas au sacrifice, tu n'apportes pas un don de ce qui est le plus important à tes yeux pour qu'il soit sacrifié sur l'autel du Très-Haut ?' Je pleurais des larmes d'amour alors que, avec des objets effilés, je sacrifiais ce qui était pour moi la plus grande des joies, mon frère. Et le sang d'Abelrecouvrit l'autel (12) Et son odeur fût agréable lorsqu'il brûla. Mais mon Père dit : ' Que tu sois maudit Caïn, toi qui a tué ton frère Comme je l'ai été avant toi, tu seras banni. (...)
' (27) Et le matin, Raphaël vint en planant, lumière lointaine sur l'horizon, (28) Commandant au soleil, protecteur de l'Est. Raphaël parla, disant : ' Caïn, fils d'Adam, fils d'Eve, ton frèreAbelte pardonne ton péché. Te repentiras-tu, et accepteras-tu le pardon du Tout-Puissant ? ' Et je dit à Raphaël : ' Que l'on m'oublie, non par la sollicitude d'Abel, Mais pour ce que je suis. ' Raphaël me maudit, disant : ' Alors, aussi longtemps que tu marcheras sur cette Terre, Toi et tes enfants vous craindrez l'Aube, Et les rayons du soleil te brûleront tels le feu, où que tu te caches. (...)
Le sang de mon frère pleure sur moi alors que je dors Quand le soleil traverse le ciel, j'entend mon frère, Le Second NéAbel, crier. Prends garde aux esprits des morts, Sache que leur force n'est pas la notre, Ecoute leurs paroles, elles portent la sagesse. (...)
Le mythe le plus populaire et le plus communément accepté est celui de Caïn, premier des vampires et tueur de son frèreAbel. Un texte assez évasif connu sous le nom de livre de Nod rapporte le bannissement de Caïn et ses errances dans les contrées à l'Est de ses terres originelles. (...)
La majorité des choses sues de Caïn proviennent de divers passages du livre de Nod, bien qu'il existe peu de preuves pour corroborer ce qu'il raconte. Au commencent était Caïn Caïn qui sacrifia son frèreAbeldans un geste d'amour. Caïn qui fut banni. Caïn qui fut maudit pour l'éternité par l'immortalité. (...)Ce que vous trouverez dans ce livre : Préface : Aristotle de Laurent explique les conditions dans lesquelles il a regroupé les différentes pièces composant le Livre de Nod. Un bref mot sur les chroniques de Caïn : Aritotle, toujours lui, nous met en garde contre une interprétation littéral du texte : le Livre de Nod n'est qu'une description, de surcroît faite par le principal intéressé , Caïn. Il a donc pu forger son propre mythe, et ne décrire que ce qu'il voulait. ...