Le Livre de Nod
sur Eric Christ au format (1.8 Mo)
Contient : maudit (12)(...) Tous les hommes, les femmes, les enfants du peuple d'Abel furent tués. Le Dieu Soleil du peuple d'Abelmauditle peuple de Caïn, et plaça une malédiction de sang en eux, afin qu'ils errent dans les étendues sauvages. (...)
Le sacrifice d'Abel enchanta le Très-Haut, et Abel fût béni. Et moi, Caïn, je fus frappé par des mots terribles, et Il memaudit, (10) car mon sacrifice était insuffisant. Je regardais le sacrifice d'Abel, encore fumant, la chair, le sang. (...)
Et le sang d'Abel recouvrit l'autel (12) Et son odeur fût agréable lorsqu'il brûla. Mais mon Père dit : ' Que tu soismauditCaïn, toi qui a tué ton frère Comme je l'ai été avant toi, tu seras banni. ' (13) Et il m'exila dans les Ténèbres, au pays de Nod (14) Je volais dans les Ténèbres Je ne voyais aucune source de lumière et j'avais peur (15). (...)
' Et je dit à Michel ' Non par le Très-Haut et par sa magnificence, je vivrais par moi-même, dans la fierté . ' (26) Michel memauditdisant : ' Alors, aussi longtemps que tu marcheras sur cette Terre, Toi et tes enfants vous craindrez ma flamme vivante, et elle te mordra profondément Et consumera ta chair. (...)
' Et je dit à Raphaël : ' Que l'on m'oublie, non par la sollicitude d'Abel, Mais pour ce que je suis. ' Raphaël memaudit, disant : ' Alors, aussi longtemps que tu marcheras sur cette Terre, Toi et tes enfants vous craindrez l'Aube, Et les rayons du soleil te brûleront tels le feu, où que tu te caches. (...)
Je suis ce que je suis, et ceci ne changera pas. ' (32) Et alors, par la bouche d'Uriel l'impartial, Dieu Tout-Puissant memaudit, disant : (33) ' Alors, aussi longtemps que tu marcheras sur cette Terre, Toi et tes enfants vous serez liés aux Ténèbres. (...)
L'histoire de la Première Cité : Au commencement il y avait seulement Caïn Caïn qui sacrifia son frère dans un geste d'amour. (47) Caïn qui fut banni; Caïn qui fut condamné à être immortel pour l'éternité. Caïn qui futmauditpar le désir du sang. Tous nous descendons de Caïn, il est le Père de nos Pères. Il vécut une époque dans le pays de Nod, Dans la solitude et la souffrance Il passa un éon isolé de tous Mais le temps effaça peu à peu ses soupirs. (...)
Bien que Caïn fut loin de nous, nous ressentions toujours son regard sur nous Et nous savions qu'il épiait chacun de nos mouvements, qu'il observait nos comportements. IlmauditMalkav, quand celui-ci diffama son image Et le condamna à la folie, pour l'éternité. Quand il découvrit le goût que Nosferatu avait pour le sang de ses enfants, Il posa les mains sur son visage, lui disant qu'il porterait à jamais sur son visage L'image de son esprit torturé et mauvais. Il nousmaudittous, pour avoir tuer les premiers de ses enfants, ceux de la troisième génération, Car nous les avons tous pourchassés, un à un, la belle Zillah , Irad le Fort, Enoch le Premier Dirigeant. (...)
16 - Ces trois choses, la faim, le froid, la peur ( ou la tristesse ), attribuent à Caïn des sentiments et des échecs propres aux hommes. Caïn n'est pas encore un vampire au sens traditionnel, mais il est clairementmaudit. 17 - Il était difficile de ne pas utiliser Ishtar pour cette traduction là, car cette strophe semble parler d'Ishtar : sa voix mielleuse et ses mots d'apaisement sont sûrement ceux de la Déesse. (...)
Au commencent était Caïn Caïn qui sacrifia son frère Abel dans un geste d'amour. Caïn qui fut banni. Caïn qui futmauditpour l'éternité par l'immortalité. Caïn qui futmauditpar le désir du sang. C'est de Caïn que nous descendons tous le Père de nos Pères. Durant tout une ère il vécu dans le pays de Nod Dans la solitude et la souffrance. (...)Ce que vous trouverez dans ce livre : Préface : Aristotle de Laurent explique les conditions dans lesquelles il a regroupé les différentes pièces composant le Livre de Nod. Un bref mot sur les chroniques de Caïn : Aritotle, toujours lui, nous met en garde contre une interprétation littéral du texte : le Livre de Nod n'est qu'une description, de surcroît faite par le principal intéressé , Caïn. Il a donc pu forger son propre mythe, et ne décrire que ce qu'il voulait. ...