Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : soeurs (8)(...) C'est à ce moment là qu'elle. cru voir le Buisson Ardent. Toujours est-il qu'elle. fondé avec trois autressoeursle Couvent du Buisson Ardent. Elle est emplie d'empathie et d'amour, mais c'est une fille des rues: tu la fais chier, elle te le fait comprendre et tu regrettes d'être né quand elle t'incendie en mélangeant anglais, espagnol et latin. (...)
) et des aides de Trinity Church, alors le vieil immeuble qui sert d'infirmerie, l'allée où il. a les tentes et la chapelle abandonnée mais que lessoeursont retapé ensembles sont les richesses de notre refuge. Ce sont des mères célibataires qui viennent chez nous, des enfants des rues que leurs potes amènent parce qu'ils sont malades ou qu'ils ont pris une bastos. (...)
quelques règles: pas de drogue, pas d'alcool, pas de vol, pas de bagarre, et un minimum d'une messe à la chapelle par semaine, pas de rab à la soupe de la cuisine, et on respecte l'espace privé des autres, et on ne contredit pas lessoeursou les volontaires. Les nones traitent tout le monde de manière égale. Il. a des programmes sur la perspective 'chrétienne' à propos de l'homosexualité, des drogues, du sexe hors mariage, du divorce, ce genre de trucs. (...)
Devant ce spectacle de corps malades, d'esprits brisés, elle avait souffert avec eux, sorte de résonance entre son 'âme' et la souffrance extérieure, lien puissant entre elle et le reste de la réalité, de cette réalité. Alors elle s'était jointe auxSoeursde la Charité, distribuant des rations, des soins, de l'attention. Elle avait côtoyé la saleté, le vice, la solitude des gens au regard vide et hagard, les corps souillés par milles maladies dont certaines étaient relâchées volontairement par des gens du gouvernement disaient les rumeurs et les fous; les 'scientifiques' étaient accablés de tous les maux et Sarah, qui avait vu l'accouchement d'un enfant difforme dans une ruelle crade, la mère étant une junkie paumée, le père étant mort d'une OD, commençait à croire en ces 'fous,' se demandant qui étaient les fous, eux ou les gens 'normaux' qui vivaient dans un aveuglement complet. (...)
Sans doute pourrait-il m'aider à progresser dans mon exploration, dans ma quête: les dernières expériences que j'avais tentées m'avaient laissé pantelante, sans rien obtenir. J'avais eu plus mal que de résultat. Mary, une dessoeursau refuge me disait sans cesse que je devais arrêter, que je souillais mon âme. Elle était gentille Mary, mais si prude. (...)
Dans une ruelle sordide du Bronx, des dizaines de sans-abris viennent chercher un peu de secours chez lesSoeursdu Couvent du Buisson Ardent. Miséreux, crasseux, puants, ils trouvent un peu de nourriture, une main secourable pour leur assurer les soins basiques et quelqu'un à qui parler. (...)
Ce rebus de la société humaine qui se rassemble dans ce coin perdu du Bronx, invisible à la bonne société a donné un surnom à l'endroit, 'Tentes City,' un ensemble de squats, de tentes, d'immeubles en ruines, de cours en friches qui est le terrain d'action du Couvent du Buisson Ardent. Au centre, il y a une chapelle, qui sert auxsoeurspour leurs offices, et qui est également un node. Mais Ellen n'est pas venue pour cela. D'ailleurs, celle qu'elle est venue voir ici ignore la véritable nature de cet endroit ni le fait que les troissoeursqui dirigent cet endroit sont des Eveillées, tout comme Ellen. Ellen s'avance au milieu des clochards sans se faire remarquer, malgré son armure samouraï médiévale. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...