Fell on black days
sur Eric Christ au format (1.8 Mo)
Contient : scènes (5)(...) Dans chacune de ces salles la passerelle continue, et des corps de victimes sont accrochés çà et là ; sont également suspendues aux chaînes des plates-formes sur lesquelles se jouent différentesscènes. Dans l'une on voit WH debout, relié par un cordon ombilical à une jeune femme allongée sur un brancard et ayant apparemment subi un accouchement. (...)
Sur une autre plate-forme, encore, se joue une scène d'accident de la route où l'on voit un William plus jeune de quelques années et portant quelques estafilades tirer un homme inconscient d'une automobile fracassée. D'autres plates-formes existent qu'on ne peut pas voir distinctement mais où on devine desscènestragiques et peu ragoûtantes. Les personnages réaliseront alors se trouver dans une sorte de petite boutique des horreurs où l'on retrouve tous les noirs souvenirs et pensées qui se blottissent dans un coin de l'âme de WH. (...)
Ce plateau échappe à toutes les sombres caractéristiques précédemment décrites : ciel bleu, des vergers fleuris, desscènesde bonheur, rien n'est particuièrement dégradé. Ce plateau est le symbole de la part d'humanité restante de WH. La cabale peut y découvrir un ensemble descènesheureuses faisant référence à sa vie de mortel. On voit WH enfant jouer dans le chalet de montagne entouré de ses grands-parents, WH et Benedicte en fiançailles, en voyage en Europe, etc (on peut broder sur ce thème tant qu'on veut). (...)
L'identité de Benedicte sera claire à présent pour la cabale (peut-être pourrontils faire le lien avec la fille retenue chez les Malkavians) et ils seront capables de reconnaître William Hikes. C'est le seul havre de paix dans cet enfer. Le bonheur qui émane de cesscèneset l'attachement que WH porte à ses grands-parents et à Benedicte sont palpables. Si cela n'évoque rien de particulier sur le coup aux personnages, cela devrait plus tard leur suggérer une solution pour mettre la main sur WH. (...)William Hikes était un américain issu d'un milieu social aisé, plutôt satisfait de son sort. Il était jeune, il était bardé de diplômes et vivait dans la banlieue chic de Seattle avec une charmante compagne nommée Benedicte. Doté d‘une force de caractère peu commune, il était toujours parvenu à ses fins et pouvait se targuer d'une réussite que ses amis d'école lui enviaient. Tout allait pour le mieux, en somme. Aujourd'hui William Hikes est mort et c'est tout Seattle qui ...