Chroniques de la Marelle - Acte Premier : Yarick
«C'était il y a longtemps. Cinq ans au moins pour cette Ombre Terre, mais sans doute réellement davantage...» INTRO : Lycia lavait dans l'eau claire ses doigts souillés des sangs mêlés de son ami et de leur chaotique Némésis. Dans les volutes saumâtres que ses adorables mains laissaient paresseusement traîner au cours de l'onde, Lycia m'espérait instinctivement. Fugace, je la renvoyai au flot ininterrompu de ses pensées courantes. _ ' Nous voilà à présent plus que quittes', pensa-t-elle«C'était> ...Contient : ambrien (3)(...) ) un personnage paradoxal, davantage proche du Chaosien plein des contradictions inhérentes à sa nature que de l'Ambrienaux angles rudes. Un homme qui se cherche sans le savoir, appelant son moi profond du plus fou des noms Réels : liberté. (...)
Son particularisme réside dans l'incapacité à se projeter chez l'autre, ou bien à le faire quand il le désire, d'une manière fort cavalière, honteusement incompatible avec le mariage du guide du savoir-vivre et du guide savoir-survivreambrien. Cela en fait aussi quelqu'un possédant la pire des qualités - qu'ils nomment alors tare - aux yeux des puissants : l'imprévisibilité. (...)
L'origine et l'étendue de cette puissance restent un mystère, et un autre motif de crainte inavouée chez maintes figures du gothaAmbrien, dont encore bien des réactions restent à leur corps défendant fort primitives. Pourtant, c'est la puissance que Yarick gère avec le plus de recul. (...)