Rituel sanglant sous une lune gibeuse
sur La Page à Papat au format (14 Ko)
Un pastiche des oeuvres de Howard, Moorcock et quelques autres. Un récit viril plein de sang et de fureur (à ne pas prendre au sérieux, bien sûr). Pour sûr, ça ferait un bon scénario, d'ailleurs vous avez de quoi l'adaptez à Warhammer à la fin. Leur seule vue aurait suffit à glacer le sang de n'importe quel guerrier. Il y avait là un ogre, vêtu de la célèbre tenue des mercenaires de Kislev aux couleurs flamboyantes, et bien que ses 2.50m était imposant, il était encore jeune. Il marchait d'un ...Contient : voyageurs (5)(...) -'Aucun intérêt !' laissa échapper le nain dans un soupir : 'une bande de gobelin et deux humains, probablement desvoyageursimprudents. Le mieux est d'avertir les gardes ruraux.' L'ogre acquiesça d'un borborygme, arracha un bras à un gobelin puis ils reprirent leur route. (...)
- 'Etrange qu'il n'y ait pas plus de clients', demanda Drumin en attrapant une chope de bière brune. - C'est qu'il est encore bien tôt, monseigneur. D'habitude, lesvoyageursarrive plus tard avec la diligence. De plus, voyager est de plus en plus dangereux, on murmure que des hordes de créatures chaotiques, et de monstrueux mutants errent le long des routes, prêts à faire un mauvais sort à tous les imprudents qui oseraient s'aventurer dans la forêt. (...)
Je le savais,' s'exclama maître Ulmer, 'je n'arrête pas de le répéter aux gardes ruraux, dans les bois, juste derrière l'auberge, mon auberge, se cachent des monstres inhumains, prés à éventrer lesvoyageursdurant leur sommeil... Drumin regarda le halfeling paniqué d'un regard sceptique, aussitôt celui-ci retrouva son calme, et enchaîna : - Mais je suis sûre qu'avec la protection de messeigneurs, il ne pourra rien arriver à ma modeste auberge, et que je suis sûre qu'il aideront de tous leur coeur participer à sa défense en cas de danger. (...)
' Drumin déglutit péniblement une gorgée de sa bière, et acquiesça d'un mouvement de tête, puis il alla s'attabler à une table en compagnie de l'ogre qui dévorait allègrement un poulet. 'Cet aubergiste est probablement fou' pensa t-il. Pendant le repas, desvoyageursarrivèrent : la diligence était arrivée. Deux hommes bourrus, certainement les cochers de la diligence, s'installèrent à une table, puis passèrent le reste de la soirée à s'enivrer. Lesvoyageursn'avaient rien de bien remarquable : il y avait là le sempiternel dandy, qui gagnait sa vie comme joueur professionnel, un homme âgé arborant la mine d'un vieux professeur, et une jeune femme à la beauté provocante, richement vêtue, accompagné d'un spadassin. (...)