Souvenirs d'un rêve passé (1)
sur L' Omnirêve
Le temps était plutôt frisquet pour cette fin du mois de la Couronne. Déjà, dans les nids des hirondelles, on commençait à entendre le piaillement plaintif des oisillons affamés, eux dont le plumage apparaissait à peine. C'est avec le soleil que s'était levé le vieux Tob ce matin-là car, comme chaque jour, ses vaches demandaient à aller paître dans les champs dès la première lueur de l'aurore. Tob aurait bien aimé les laisser à l'extérieur la nuit mais, avec les groins qui avaient été récemment aperçus ...Contient : soleil (5)(...) Déjà, dans les nids des hirondelles, on commençait à entendre le piaillement plaintif des oisillons affamés, eux dont le plumage apparaissait à peine. C'est avec lesoleilque s'était levé le vieux Tob ce matin-là car, comme chaque jour, ses vaches demandaient à aller paître dans les champs dès la première lueur de l'aurore. (...)
-Si tu veux aller en ville, c'est pas compliqué, répondit Tob. T'as qu'à suivre la Grand'Route en direction dusoleilcouchant. Si tu pars tout de suite, t'arriveras à la maison des voyageurs en début de soirée. (...)
Son coeur battait à toute allure, mais il se rendit vite compte que cette vision n'était qu'un autre de ses affreux cauchemars. Ouvrant les volets de sa chambre, il put voir que lesoleilcommençait à peine à se pointer à l'horizon. Tout était si calme... Le rythme du coeur de Kérézan commençait à peine à revenir à la normale quand un grand bruit horrible le fit tout à coup revenir à la réalité. (...)
Alors qu'il mangeait tranquillement, Kérézan fut tout à coup aveuglé par une forte lumière provenant de là où était assise Lara. Cette dernière tenait dans ses mains une longue épée et c'est la réflexion de la lumière dusoleilsur la lame d'acier qui avait alerté le jeune homme. Immobile sur sa chaise, Kérézan retint sa respiration pendant un bon moment tandis que Lara le fixait de la pointe de sa lame, située à quelques centimètres de la poitrine du voyageur. (...)
Même si ce n'était qu'une statue, je m'imaginais combattre le grand dragon bleu sombre qui se tenait devant moi, avec son dos courbé, ses larges ailes déployées et son oeil droit manquant. Unsoleilde plomb éclairait l'allée dallée sur laquelle je me tenais alors que, tout à coup, le ciel se couvrit d'énormes nuages gris. (...)