Une histoire de fleurs
sur Les Archives de Benoit Attinost au format
Contient : petit (15)(...) Installezvous au soleil, écoutez un peu les oiseaux, admirez les formes des nuages dans le ciel (s'il en a) et laissez-vous prendre par cepetitconte bucolique et floral. La lecture de la France, Le guide des Années Folles pour l'Appel de Cthulhu peut être une précieuse source de renseignements. (...)
Les jeunes militaires reviennent de campagnes, alors que quelques vieillards s'enivrent sur les bancs fatigués de quelques lignes de Chateaubriand. Le monde alors semble s'éveiller. Les personnages profitent de cepetitinstant de bonheur, entre deux enquêtes ou deux cocktails au club Pythagore (suivant le jeu). Leurs pensées sont tout de même occupées par l'appel d'un ami de leur connaissance, le Comte Ambroise du Lieutel. (...)
Paris sait de lui que c'est un homme recommandable, les personnages savent aussi que c'est vrai. C'était unpetitjardin, qui sentait bon le métropolitain : Le Comte attend les personnages dans son hôtel particulier du sud de Montparnasse, une petite demeure coincée entre quelques pavillons et des immeubles un peu plus importants. (...)
Son médecin, le docteur Alain, refuse d'en dire plus si on l'interroge et prévient immédiatement le Comte. Pour information, sa réaction est plutôt radicale, car c'est lui qui empoisonne sa patientepetitàpetit, et il n'aime pas les fouineurs, mais nous verrons pourquoi plus tard. La malade peut être rencontrée, même si elle passe la majorité de son temps alitée. Lorsqu'un rayon de soleil point, elle sort pour lire dans la roseraie, « son domaine » ou pour jardiner (rien de bien fatiguant en fait). (...)
Il aurait gardé de nombreux contacts avec l'armée et aurait des protections dans le gouvernement (unpetitjournaliste fouineur pourra, par exemple, avoir enquêté sur la question avant de se retrouver aux archives). (...)
Non seulement, son ambitieux adjoint a fourni des preuves au Président lui-même (un dossier qu'il a monté soigneusement dans le dos de son chef), mais en plus, l'ami des personnages a reçu par porteur un bouquet de roses accompagné d'unpetitmot : « Si vous voulez revoir votre fille, démissionnez et plaidez coupable ». L'homme va obtempérer (d'autant que, comme pour confirmer le danger, les roses du jardin semblent dépérir à vue d'oeil). (...)
Une intervention massive de la police serait vaine. Par contre, personne n'a jamais osé penser infiltrer leur domaine. Unpetitgroupe décidé pourrait se lancer dans l'aventure (et il en serait). Tout le problème reste de localiser Sabine et de la ramener à son père avant qu'il ne présente sa démission. (...)
On peut aussi, en étant un peu observateur, remarquer qu'il y a une odeur de rose dans l'air. Parfois elle disparaît (et généralement, il arrive unpetitmalheur), parfois elle revient, toujours un peu plus forte. Le plus étonnant c'est que si un personnage demande à un passant s'il sent l'odeur (ou à Lavoisier), il répondra par la négative. (...)
Par contre, une fois ces trouvailles acquises, il y a des chances qu'un des Singes donne l'alerte. On n'entre pas dans le bureau du boss comme ça. Le second lieu est tout simplement lepetitcagibi où est retenue Sabine. Là encore, il y a un garde qu'il faut neutraliser en silence au risque de terminer avec un couteau dans le dos. (...)
Déflorons le secret... De 1853 à 1894 vivait au 1 bis des Glaïeuls un vieil homme discret. Il passait son temps entre la lecture et l'entretien de sonpetitjardin. Il s'appelait Ernest Lebrun et avait servi dans l'armée comme chirurgien. Toujours en voyage, il écrivait de longues lettres à sa femme, Rose, qui l'attendait dans leurpetitpavillon. Dieu ne leur donna pas d'enfant, mais ils vécurent ainsi entre les trésors ramenés des colonies et les fleurs. (...)
Il fit sculpter un buste de marbre à l'image de Rose et le plaça au centre de sa roseraie, au fond de sonpetitjardin. Peu à peu, il remplaça toutes les fleurs par des roses. Vivant ainsi dans le souvenir de sa femme, il attendit la mort et quand les premiers signes de la tuberculose apparurent, il se rendit chez son notaire, Maître Sidieux. (...)
Un pot de vin plus tard et la close (qui ne concernait que les propriétaires de la maison) fut rompue. Le jardin fut rattaché à unpetithôtel particulier, celui du Comte Ambroise Du Lieutel. Ce dernier s'installa avec sa jeune fille, Sabine, fragile des bronches et rêveuse. (...)
Ensuite, ils contactent Lucien Gambier, le fidèle adjoint, et lui promettent la place du Comte en échange d'unpetitarticle dans la presse et d'une orientation nouvelle de l'enquête (vers des fausses pistes). L'incendie provoqué durant le gala est censé occuper le Comte durant la soirée pour kidnapper plus facilement sa fille et donner le coup de grâce. (...)Ce scénario pour Maléfices/L'Appel de Cthulhu n'a pas d'autre ambition que celle de vous divertir. Point de trame torturée, de monstre baveux et de cadavre remuant. Non. Installez- vous au soleil, écoutez un peu les oiseaux, admirez les formes des nuages dans le ciel (s'il en a) et laissez-vous prendre par ce petit conte bucolique et floral. La lecture de la France, Le guide des Années Folles pour l'Appel de Cthulhu peut être une précieuse source de renseignements. Introduction ...