Le Jeu de Rôles, le Meujeu, et la Mort
Contient : roleplay (2)(...) Pour prendre un exemple, il vous sera difficile de motiver sincèrement vos joueurs de Donj à sauver le monde au niveau 20, lorsqu'ils auront déjà sauvés des millions de personnes dans leurs aventures précédentes. Ils le feront bien-sûr, mais sans dramatiser la situation, et au pire en produisant un anti-roleplaynéfaste et anti-épique pour votre partie. Enfin, la mort d'un personnage peut être le enjeu dramatique ultime lors d'une partie ; tellement dramatique qu'il peut facilement plomber votre partie. (...)
Même dans les jeux d'horreur les plus infâmes et sales, les PJs devraient toujours faire le maximum pour rester en vie, car c'est ce que feraient de vraies personnes. Quand tout est perdu toutefois, ils doivent aussi pouvoir l'accepter. Aucun acte deroleplayn'est plus beau que le personnage de haut niveau, que le joueur adore et bichonne depuis toujours, se sacrifiant pour une cause qu'il considère juste. (...)Le jeu de rôles donne à la mort une place à la fois centrale et totalement paradoxale, qui diffère beaucoup en fonction des jeux, des types de parties, du rôle des protagonistes et des habitudes de chaque table. Pour compliquer le tout, le sujet a également divisé les rôlistes depuis toujours à travers les continents et les époques. Chacun à sur le sujet un avis plus ou moins tranché, et croyez-le ou non, je m'apprête à vous donner le mien. Quand je dis que la mort à une place centrale, c'est ...