Les Chroniques des Féals : Critique
sur Souffre Jour
Ce que j'en pense... Mathieu Gaborit a voulu, de son propre aveu, faire de ce cycle une synthèse de son œuvre... On retrouve effectivement l'imagination débordante qui le caractérise, mais plus jugulée que dans les Chroniques des Crépusculaires par exemple. Du coup celui qui guette à chaque page l'idée nouvelle qui le surprendra sera sans doute un peu déçu, même si encore une fois Mathieu Gaborit réussit à surprendre les vieux routards des univers imaginaires. On retrouve aussi les enjeux ...Contient : quête (2)(...) Du coup celui qui guette à chaque page l'idée nouvelle qui le surprendra sera sans doute un peu déçu, même si encore une fois Mathieu Gaborit réussit à surprendre les vieux routards des univers imaginaires. On retrouve aussi les enjeux démesurés de laquêtedu héros. Cependant le souffle épique ne prend pas toujours, le rythme se relâchant par endroits avant de reprendre, heureusement, quelques pages plus loin, vers un final haletant dont il est difficile de se détacher. (...)
A présent, le phénicier était insensible à la douleur et pouvait commander aux flammèches. Ivres de liberté, certaines s'efforçaient d'échapper à l'attraction de la colonne. Enquêted'un matériau qui puisse nourrir leur immense appétit, ces feux follets tentaient maladroitement d'enjamber le couronnement de la coupe. (...)