Maraudeur n°5 : Mississippi – Tales of the Spooky South
sur Studio09 au format
Contient : blues (4)(...) Et c'est là le génie de ce jeu que d'avoir su recréer cette alchimie si particulière entre cultes vaudous et autres diableries chrétiennes en les liant grâce à une mythologie très inspirante, celle dublues. Ici, on côtoie les dieux au bord des routes et les diables aux comptoirs, tous prêts à se mettre au défit et à se mesurer dans un boeuf d'enfer... Ce qui fait tourner la maison... « Le vieux Zephir m'offre son plus beau sourire d'Antillais édenté et m'entraîne dans son arrière-cour. (...)
On y trouve des Atouts spécifiques qui renforcent la nature légendaire des personnages en les encrant dans ce pays sulfureux. Les règles permettent de simuler les effets surnaturels liés aubluesou au vaudou, ainsi qu'aux malédictions qui fusent de l'Arkansas au Mississippi. Quant aux Dés de Krasses, ils deviennent les Devil Kind, reflets de l'influence du Malin sur le cours du destin et croyez-moi, on ne joue pas impunément avec ce genre de choses... Joue-nous quelque chose... « Si je n'étais pas un blancbec maigrichon, je leurs expliquerais bien la courtoisie à ces Siciliens. (...)
Son collègue, s'assoit au centre de la scène, découvre ses chicots d'argent et les porte sur une « musique à bouche »6 étincelante. « Joue-nous donc quelque chose Nickel Jack ! » tonne le Tonton. Et comme lebluesdéferle dans la cave, la petite serveuse s'éclipse discrètement. » Mississipi propose donc d'incarner ces gens qui vivent autours du fleuve, les Créoles, les Cadiens, les Sudistes bon teints et toutes les autres communautés qui forment ce creuset si particulier. (...)
La Légende, c'est ce qui fait que dans ce pays on peut se voir défier au violon par le diable en personne si l'on cuve son whisky à l'écart des villes. Tout cela n'est que superstition pour la majorité des gens mais les héros dublues, eux ont dû choisir un camp et luttent becs et ongles contre le Malin et ses alliés. Ainsi, votre table va s'employer à créer sa légende personnelle. (...)Sur le pas de porte... « Pas une mouche pour braver cette poisse tiède que la Grande Fainéante nous donne à respirer. New Orleans est une chaudière, la pression monte doucement. C'est sûr, juin 1920 va nous déshydrater tout sec dans la rue... Oh, mais faites confiance à un vieux Cadien pour dégotter à boire où qu'il se trouve. C'est pas sur ces banquettes1 là qu'j'ai usé mes fers mais on m'a plutôt bien renseigné : sitôt la nuit tombée, un Fais-Dodo se monte derrière les façades tranquilles ...