Légendes du Clan du Lion
sur Pénombre au format (88 Ko)
Contient : nom (22)(...) Il établit les bases du Bushido et écrivit aussi Commandement, le traité de l'art de la guerre le plus célèbre de l'Empire. Parmi tous les guerriers qu'il rencontra et affronta, seul un vieillard cynique et intrépide dunomd'Ikoma et une femme au caractère orageux appelée Matsu l'impressionnèrent assez pour qu'il les autorise à fonder des maisons vassales de la sienne. (...)
Akodo ne cacha pas à Matsu l'attirance qu'il éprouvait pour elle mais la guerrière refusa sèchement d'envisager toute proposition d'union avec le kami et épousa un samurai qui accepta de prendre lenomde sa dame au lieu de lui donner le sien. A ceux qui eurent le courage de lui demander pourquoi elle avait agi ainsi, Dame Matsu fit clairement comprendre qu'elle préférait être elle-même plutôt que l'ombre d'un autre, fut-ce Akodo-sama. (...)
Lorsque le Petit Maitre annonça qu'il souhaitait rassembler les Tonnerres, un des fils d'Ikoma s'avança pour se porter volontaire aunomdu clan du Lion mais Matsu le frappa et le mit à terre sans effort avant qu'il ait pu prendre la parole. (...)
Si ses descendants ont fidèlement retranscrit ses mots, après diverses phrases méprisantes le vieillard aurait même provoqué Akodo en combat en lui disant que leur lutte durerait jusqu'à ce que l'un d'eux finisse par appeler sa mère au secours. Et il aurait ajouté 'sache que je ne connais pas lenomde ma mère'. A ce que l'on raconte, Akodo avait depuis longtemps dépassé le point d'ébullition lorsque leur discussion en arriva à ce point et pourtant, comme il le fit à d'autres reprises, il sut dompter cette colère et voir par delà le voile de la rage qui obscurcissait son regard. (...)
Ses descendants ne participent en effet jamais aux commémorations le concernant mais rémunèrent de jeunes et jolies geisha qui se rassemblent dans le temple et passent la nuit de veille à partager les innombrables contes et histoires vantant les exploits d'Ikoma. Kitsu : Le véritablenomdu dernier chef du peuple Kitsu n'est connu de personne ou n'a jamais été inscrit dans les registres. (...)
Finalement, le chef des Kitsu et Akodo se retrouvèrent face à face et dans le regard de son adversaire, Akodo lut la vérité : les Kitsu n'étaient pas au service de Fu Leng et même s'ils devaient périr jusqu'au dernier face aux armées humaines, ils ne céderaient pas. Les deux guerriers jetèrent alors les bases de la paix et le dernier chef des Kitsu prit lenomde son peuple lorsqu'il entra au service d'Akodo. On aurait pu croire que cette décision serait entachée d'amertume et de regrets mais quoi qu'ait pu être le défunt peuple Kitsu avant la guerre, leur relation si particulière avec les morts fit qu'il n'y eut pas de réel problème, une fois les premières difficultés résolues. Kitsu, puisque tel est lenompar lequel il est connu, devint un ami fidèle d'Akodo et la plupart des descriptions qu'on fait de lui indiquent qu'il pouvait prendre la forme d'un être humain aux cheveux dorés avec des yeux inimitables. (...)
S'il faut en croire la légende de Matsu Hitomi, c'est le même Godaigo qui la pourchassa et la tua cette année là, pour venger la mort du seigneur Mirumoto Turan. Dans le clan du Lion, lenomde Godaigo est honni car on considère qu'il savait que Turan était un seigneur médiocre et qu'il poursuivit activement celle qui l'avait tué alors qu'il aurait du au moins tenter de calmer les Mirumoto. (...)
Quant au seigneur déchu, nul ne sait comment il finit ses jours et certains affirment même que son âme n'a jamais trouvé le repos. Akodo Meikuko : Lenomde ce champion du Lion n'est plus prononcé à voix haute dans son clan, à moins qu'on n'ait pas d'autre choix. Aucune fille du Lion n'a plus jamais porté lenomde Meikuko depuis son époque et quels qu'aient pu être ses mérites, ils ont été éclipsés par un simple évènement qui provoqua sa chute. (...)
Hantei XXII ordonna alors au champion du Lion de placer Akodo Shimizu à la tête d'une famille vassale des Akodo. Shimizu régna longtemps sur la famille qui portait sonnommais malheureusement, ses descendants s'avérèrent plus orgueilleux et belliqueux qu'il ne l'avait été. (...)
Il s'infiltrait derrière les lignes des créatures corrompues, se faisait passer pour un samurai déchu inféodé à Fu Leng ou demeurait dissimulé pendant des jours afin de procurer à son seigneur le plus d'informations possibles ou de frapper un coup décisif. Sonnomest d'ailleurs devenu synonyme de 'espion' pour les stratèges du Lion, qui ne manquent pas de rappeler que le grand Akodo lui-même a écrit dans Commandement à propos de l'intérêt crucial d'avoir de bons renseignements. (...)
Soi-disant porteur d'un message de première importance, il se rendit dans le camp ennemi et parvint à se faire recevoir par un lieutenant des sorciers. Il lui montra un parchemin disant 'dans cinq minutes, le général Rijutsu mourra'. Rijutsu était lenomd'un des trois maho-tsukai. Son interlocuteur prit apparemment le message au sérieux et s'en empara pour se précipiter jusqu'à la tente de commandement. (...)
En effet, au fur et à mesure que les disciples d'Hariko périssaient à leur tour, on les retrouvait parmi les ancêtres du Yomi, alors que certains les auraient plutôt voués à des royaumes plus sinistres dans lesquels les défunts souffrent de leurs péchés. Lorsque le temple au pays des morts fut achevé, on le baptisa dunomde Shinden Yuisho et il devint évident qu'Hariko et les siens n'avaient jamais démérité aux yeux des multitudes de Shiryo, qu'ils avaient tous rejoints à leur mort. (...)
Ils disent que les nouveaux défunts aiment à découvrir Shinden Yuisho, que les Shiryo les plus anciens et respectables aiment à y venir et que parmi eux, Kitsu Hariko regarde ceux qui poursuivent son oeuvre avec fierté. Kitsu Ise : Ise était parmi les humains qui prirent lenomde Kitsu et rejoignirent la famille formée par les cinq derniers survivants du peuple félin. Il était connu pour son tempérament agressif et volontaire, peut-être plus approprié à un guerrier qu'à un shugenja. (...)
Cependant, il laissa suffisamment d'indices derrière lui pour qu'un de ses yoriki dont l'histoire n'a pas gardé lenompuisse venger son supérieur. Les assassins du magistrat furent ainsi éliminés peu après la défaite de leur maitre à la capitale et le rôle mineur que joua Kitsu Tokuo dans ces évènements tragiques ne fut pas oublié. (...)
Pour venger leur seigneur bien aimé, les guerriers du Lion prirent l'ordre à la lettre et la petite ville qu'ils occupaient fut entièrement rasée après que tous ses habitants aient été passés par le fil de l'épée. Lenommême de la cité a été oublié mais en dehors de la légende de Gohiro, il reste un dernier souvenir de lui et de sa dame. (...)
Les maitres forgerons du Lion avaient offert à Gohiro un long sabre de style tachi qu'il portait avec fierté et que sa dame empoigna pour massacrer l'assassin avant de tomber, l'épée ensanglantée du général encore à la main. Lenomde cette lame est Kyouranken, 'le sabre de la fureur' et il fut ramené à Shiro Matsu pour être remis au fils de Gohiro et Shiomi, âgé de seulement quatre ans. (...)
Une chapelle en l'honneur de Matsu Hitomi s'y trouve encore. Matsu Ikeda : Bien qu'il soit à la source d'une petite famille vassale portant sonnom, la réputation de celleci est des plus modestes et par conséquent, on se souvient rarement de Matsu Ikeda. (...)
Quand elle fut obligée de s'opposer avec virulence au Gozoku, sa réputation fut trainée dans la boue et elle n'eut guère d'efforts à faire pour deviner ce qui allait suivre. Elle préféra alors disparaître et sacrifia sonnompour devenir une simple rônin, soucieuse de porter seule le poids de sa décision. Mochihime se rebaptisa Mochiko et entreprit de lutter contre ceux qui prétendaient contrôler l'Empire. (...)
En effet, lorsqu'elle s'appelait encore Mochihime, Matsu Mochiko avait quand même défié la cour impériale, ce que certains rescapés du Gozoku pourraient espérer faire passer pour un défi à l'autorité de l'empereur lui-même. Les rônin étaient désormais menés par une femme dunomde Katai qui avait suivi fidèlement Mochiko. Ils se virent offrir l'allégeance au sein de la famille Akodo en tant que famille vassale. Les Katai, puisque tel était leur nouveaunom, furent ainsi placés en charge des exploitations forestières de la famille Akodo, à l'écart de la plupart des oreilles trop curieuses. (...)Ce fichier s'intéresse à des personnages historiques plus ou moins célèbres, du point de vue de leurs descendants. Il est donc en priorité destiné aux joueurs, notamment afin de les aider à mieux cerner ce que leurs allégeances représentent, voire à choisir un de ces personnages historiques comme Ancêtre avec l'approbation du maitre de jeu. Il convient donc de rappeler que les informations présentées ici ne sont pas forcément exactes, ou complètes. Elles ne font que refléter les connaissances ...