Le Guide du Novice pour L5A : 7ème Partie – La Vie
d'un Samuraisur Pénombre au format (46 Ko)
Naissance : Naitre samurai implique d'avoir des parents de cette caste qui vous reconnaissent comme leur enfant. De même, il est tout à fait possible si l'on a pour mère une concubine heimin de se voir reconnaître comme l'héritier de son père par celui-ci. La filiation par le sang est importante mais celle par le nom l'est tout autant. Il y a des centaines de milliers de samurai qui portent le nom de héros célèbres mais une infime minorité leur est liée par le sang. Les autres considèrent ...Contient : seigneur (14)(...) Par extension, un ronin qui se voit autorisé à entrer dans un clan devient légalement un samurai au même titre que son voisin dont la famille a servi le mêmeseigneurdepuis huit générations. Le reste n'a rien à voir avec la loi... Les enfants qui naissent avec une chevelure blanche sont rares et considérés comme ayant des aptitudes innées remarquables envers la magie. (...)
De même , les albinos sensibles à la lumière du soleil et à la peau pâle sont considérés comme 'bénis' par leSeigneurLune Onnotangu, ce qui est une attention dont la plupart des gens se passeraient bien. Les yeux vairons ou les tàches de naissance sont souvent perçus comme des signes de malchance mineurs mais certains clans ont également d'autres superstitions concernant des couleurs d'yeux plus exotiques comme le bleu, le gris ou le vert. (...)
Les jeunes gens que l'on laisse libres d'engagement le sont généralement soit parce que leur famille n'offre guère d'intérêt politique, soit parce que l'on souhaite une union particulièrement importante et qu'aucune occasion ne s'est présentée jusque là. Même adulte, un samurai reste soumis aux désirs de ses parents ou de sonseigneurdans le domaine du mariage et peut tout à fait se voir ordonner d'épouser un conjoint qu'il n'avait jamais rencontré. (...)
Les signes d'affection trop ostentatoires (se prendre la main en public par exemple) sont poliment ignorés par les autres et souvent assez mal vus. Il existe une curieuse ambiguité qui fait que les sujets d'unseigneurpeuvent être à la fois discrètement fiers du fait qu'il semble heureux avec son épouse alors que dans le même temps on le plaindra pour cet attachement qui pourrait se dresser entre lui et son devoir. (...)
Il n'y a pas une année depuis l'aube de l'Empire ou deux groupes de guerriers ne se soient affrontés sur le champ de bataille, même si les conflits qui ont embrasé des clans entiers sont rares et qu'aucune guerre ne fut aussi totale que celle qui impliqua les fondateurs de l'Empire contre le SombreSeigneuril y a plus de mille années. La guerre s'accompagne d'opportunités pour nombre de samurai de voir leur renommée personnelle s'accroitre. (...)
On peut aussi lui demander de bien vouloir attendre quelques années car son talent ou son esprit manqueraient trop cruellement à sonseigneurs'il disparaissait sur le champ. Une telle demande est vue comme une marque de respect envers le quadragénaire. (...)
Certains clans comme celui du Crabe ou des clans de petite taille manquent cruellement de ressources humaines et retardent souvent autant que possible la retraite de leurs samurai, quitte à les faire demeurer indéfiniment dans une situation de 'conseillers spéciaux' ou de sensei. Il y a toujours des exceptions mais à moins d'être unseigneurparticulièrement influent ou d'avoir une réputation incroyable, c'est plutôt rare. A l'époque actuelle, des guerriers comme Hida Kisada (le 'grand ours', champion du Crabe et dont l'âge dépasse la cinquantaine) ou Kakita Toshimoko (maitre de l'Académie d'Escrime et considéré comme le plus grand duelliste vivant malgré le fait qu'il ait dépassé les soixante ans) sont véritablement des cas à part. (...)
Les véritables vieillards qui sont encore samurai sont souvent perçus comme des légendes vivantes tant leurs compétences doivent être exceptionelles pour qu'ils demeurent aussi longtemps au service de leurseigneur. Le veuvage, quel que soit l'âge de la veuve, est aussi pour les femmes une occasion de quitter la vie de samurai pour embrasser celle de nonne. (...)
Surtout quand ils sont sensiblement plus jeunes que la moyenne, que la région voisine connaît la famine où qu'ils n'ont visiblement pas eu l'autorisation d'unseigneurpour se présenter au monastère ... Mort : Le fatalisme rokugani s'applique à la manière dont ils envisagent leur propre mort. (...)
La mort au combat est bien évidemment particulièrement digne puisqu'elle témoigne du fait que le samurai n'a pas hésité à périr pour servir sonseigneur, le fondement même de sa loyauté étant que sa vie ne lui appartient pas mais appartient à son suzerain. (...)
Seppuku : Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un samurai ne s'ouvre pas le ventre parce qu'il se sent déshonoré. En premier lieu, il ne peut le faire que si sonseigneurl'y autorise. Ensuite et surtout, il ne rachète pas son honneur mais efface par sa mort le déshonneur qui pourrait rejaillir sur son nom, sa famille, son clan, sa caste. (...)
Le samurai qui se donne la mort sans permission pour soulager son orgueil malmené ne mérite pas qu'on se souvienne de lui comme d'un samurai. Sa vie mais aussi sa mort appartiennent à sonseigneur. Son honneur passe après l'honneur duseigneur, du nom et du clan qu'il sert. Le seppuku est réalisé avec un wakizashi. Dans les circonstances formelles, le samurai s'habille de blanc (la couleur de la mort) et est assisté d'un autre homme. (...)
Un seppuku est particulièrement honorable si le samurai parvient à reposer sa lame après les trois entailles et avant qu'on le décapite. A l'inverse, les cris de douleur sont très mal considérés. Quand unseigneurestime les fautes d'un samurai trop honteuses pour être pardonnées dans une mort honorable, il peut laver le nom de son clan au détriment de celui de son vassal. (...)