Récits nocturnes : 10 - La valse du temps
Contient : venise (4)Récits nocturnes : 10 - La valse du tempsVenise, le Vendredi 10 Février 1582. Je suis perdu. Je déambule dans les ruelles et sur les quais qui longent les canaux de la Sérénissime, je croise des centaines de personnes, dont beaucoup portent des masques et des habits colorés, mais j'ignore totalement qui peut bien se cacher derrière ces costumes. (...)
Mais devant cette profusion, je me sens parfois noyé et j'ai beaucoup de mal à suivre ces évolutions. Après des siècles d'errance, je me suis installé depuis quelques mois dans la république deVenise. Elle me donne l'impression d'être à la fois en dehors du monde de part sa situation entre le bout des terres et la lagune, et à la fois au centre de tout grâce au commerce qui a fait sa richesse. (...)
On dit que tous les chemins mènent à Rome, mais toutes les routes maritimes partent et reviennent àVenise. Depuis Jérusalem, je n'avais jamais retrouvé d'ambiance aussi cosmopolite. Avec l'ouverture de routes vers l'orient, j'avais même eu l'occasion parfois de croiser des gens venus de pays lointains dont je découvrais même le nom. (...)
Les barques et les gondoles sont amarrées là, et tout homme qui n'a pas vu de ses propres yeux une vision aussi surréaliste ne peut pas comprendre ce qu'estVenise. Vivre ici relève d'une philosophie et d'un état d'esprit complètement différents de ce qui peut se voir ailleurs. (...)Venise, le Vendredi 10 Février 1582. Je suis perdu. Je déambule dans les ruelles et sur les quais qui longent les canaux de la Sérénissime, je croise des centaines de personnes, dont beaucoup portent des masques et des habits colorés, mais j'ignore totalement qui peut bien se cacher derrière ces costumes. Alors que j'arpente le pont du Rialto, où se massent les curieux autour des nombreuses boutiques placées sur le pont lui-même, ...