Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : cours (5)(...) Les environs de la capitale ne manquent pas d'attraits : Greenwich et son observatoire, Woolwich et son arsenal, le Crystal Palace, les palais d'Hampton Court et de Windsor... C'est également le cas du reste du royaume : ses comtés, ses côtes, sescoursd'eau, ses modestes montagnes présentent bien des paysages pittoresques. Et bien des lieux mystérieux, à commencer par des vestiges mégalithiques dont Stonehenge est le plus connu. (...)
Mais, à l'inverse, certains de leurs confrères profitent de la sévérité et des ambiguïtés de cette loi pour donner librecoursà leur bassesse, voire, tout bonnement, à leur sadisme. Voilà qui renforce encore la portée d'un texte dont les mesures répressives ont déjà pour but avoué d'instiller la peur chez les miséreux qui refuseraient de travailler alors qu'ils en sont capables. (...)
L'incroyable accroissement de la population rend de nouvelles constructions tellement nécessaires que, dans les endroits où subsistent nombre de vieilles demeures encore trop rentables pour être démolies, on met à profit les moindres surfaces encore disponibles, même lorsqu'il s'agit de jardins, decoursou de passages. n peut à Londres, avec des recommandations, obtenir la permission d'accompagner la ronde nocturne de la police dans ces hideux quartiers où grouille la populace des malfaiteurs et des mendiants, et pénétrer dans les repaires où ces misérables, pour quelques centimes, passent la nuit. (...)
Le Crystal Palace L'effet agréable qu'il produit est surtout dû à la verdure des nombreux massifs de plantes répandus par toute la nef principale, qui donnent aussi beaucoup de relief aux longues rangées de statues. Derrière s'élèvent les façades descours, aux couleurs les plus variées, et bien haut sur nos têtes, la voûte aérienne et transparente de verre. (...)
Crystal Palace L'entrée du Crystal Palace 363 Lieux mystérieux Certains prétendent en effet que le diable l'a bâti en une seule nuit afin d'aider une vieille femme dont la vache s'était égarée de l'autre côté ducoursd'eau. Evidemment, il y avait une contrepartie : le Malin exigea de pouvoir emporter le premier être vivant à traverser la construction. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...