Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : grande (8)(...) Ces deux visites distinctes coûtent chacune six pence, sauf les jours où elles sont gratuites. Cependant, il est déconseillé de les faire en ces occasions, tant l'affluence est alorsgrande. On peut également acquérir une notice. Toutefois, à moins d'avoir une passion pour les armures, celle-ci est dispensable : en effet, à l'intérieur de la forteresse, les tours, les portes et les objets les plus intéressants sont dotés de panneaux explicatifs. (...)
C'est là que le beau monde de Londres vient se promener pendant la belle saison. Le moment préféré pour la promenade en équipage est de 17 à 19 h et le chemin fashionable, lagrandeallée du S., qui part de l'entrée du Coin et passe à dr. de l'Albert-Gate. Les cavaliers, au contraire, viennent surtout de midi à 14 h et de 17 à 19 h, et ils prennent l'allée parallèle au N. (...)
, des files interminables d'équipages des plus somptueux, avec des chevaux de race, des cochers et des laquais engrandelivrée et des dames engrandetoilette ; au N., des cavaliers et des amazones faisant caracoler des montures superbes et paradant devant la foule de spectateurs qui se promènent ou sont assis sur les côtés : c'est une vraie foire aux vanités. - La route de voitures au N. (...)
Un des plus fameux a été le « Meeting de Réforme » de 1866, dans lequel la foule a arraché env. 400 m. de grille et blessé 250 agents de police. On y voit aussi le dimanche, sur lagrandepelouse du côté d'Oxford-str., des prédicateurs en plein vent et d'autres orateurs. Guide Baedeker, 10e édition, 1899 119 Guide touristique du Londres victorien Enfin, il est recommandé de conserver à part les pièces d'or, puisque le souverain fait à peu près la même taille que le shilling. (...)
Brada, Notes sur Londres, Paris, 1895 e chapitre concerne essentiellement les trois premières décennies de l'ère victorienne. A cette époque, certains taudis sont si périlleux que la police ne s'y aventure qu'avec unegrandeprudence, la pègre comprend de pittoresques figures, comme l'élégant swell mobsmen ou le redouté garotter, tandis que les rues sont envahies de prostituées, de mendiants et de voleurs de toutes sortes. (...)
J'errais dans ces quartiers le jour seulement, entre les maisons où vont s'abrutir les fumeurs d'opium, où se font les bals à un sou l'entrée, où le dilettante de boxe va voir s'abaisser les poings formidables qui écrasent les yeux et brisent les mâchoires ; où on trouve des femmes avec la tête cassée par leur mari ivre ; où la prostitution commence avec l'enfance et continue dans la vieillesse ; où la férocité, la luxure, la misère, guettent dans les ténèbres, comme des monstres hideux, et s'unissent pour envoyer des victimes à la Tamise, aux hôpitaux et au gibet ; où fermente, enfin, la pourriture de lagrandeville, et où Charles Dickens allait boire de la bière avec son domestique. Edmondo De Amicis, Souvenirs de Paris et de Londres, trad. (...)
Enfin, même s'ils n'en étaient pas issus à l'origine, ils deviennent des membres à part entière de la communauté, adoptant ses us et coutumes, faisant leur lagrandesolidarité qui existe en son sein face à l'adversité... et face aux autorités. Bien sûr, pour ces gosses, tout n'est pas rose : leurs maîtres les battent souvent. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...