Extraits de Esotérisme et Surnaturel au XIXe siècle
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : londres (4)(...) Si l'Aube Dorée demande à ceux qui la rejoignent de ne pas faire étalage de leur appartenance, ce souci de la discrétion ne l'empêche pas de connaître une impressionnante réussite : il rend même celle-ci plus étonnante encore. Dès 1888, alors que le premier temple, celui d'Isis-Urania, vient juste d'ouvrir ses portes àLondres, deux autres sont créés en Angleterre, à WestonsuperMare (Somerset) et à Bradford (Yorkshire) ; en 1893, deux autres font leur apparition, à Edimbourg et à Paris. (...)
Mariée pour la première fois à seize ans, divorcée avant peu, elle officie à Baltimore plusieurs années avant de se rendre àLondresen 1873. Là, elle donne plusieurs centaines de représentations qui font forte impression, notamment sur Frank Podmore : il soulignera par la suite la clarté de ses propos sur des thèmes aussi variés que pointus, l'absence des artifices généralement employés par ce type de médium ou encore sa capacité à composer spontanément d'harmonieux poèmes. (...)
Dans l'autre camp, on trouve bien sûr ceux qui défendent ces croyances, comme les spirites, les auteurs de livres visant à interpréter les rêves - auteurs qui tantôt croient à ce qu'ils écrivent, tantôt le font par cynisme - et enfin des individus qui, tout en se montrant sceptiques et en refusant les superstitions, admettent leur fascination pour l'éventuel aspect surnaturel des songes. Lane Ghost ». Il s'agit d'une référence à un esprit frappeur qui fit sensation àLondresen 1762, suscitant enquêtes et débats enflammés avant que le pot aux roses ne soit découvert : le fantôme de Cock Lane n'était qu'une imposture servant des intérêts personnels. (...)
Fin 1852, Household Words est l'un des premiers périodiques à couvrir les activités du médium américain Maria B. Hayden, récemment débarquée àLondresaux côtés de G. W. Stone, un électro-biologiste dont les théories sur la médiumnité ne sont pas sans rappeler le mesmérisme : il prétend en effet que, chez certains individus, les nerfs fonctionnent à la manière de conducteurs ou d'aimants pour les communications spirituelles. (...)Préface : Une multitude de faits étranges. Au XIXe siècle, devant des progrès scientifiques pour le moins spectaculaires, un nombre croissant de contemporains viennent à penser que l'homme sera bientôt en mesure de percer tous les secrets de l'univers, d'un univers qu'ils jugent purement matériel et où, par conséquent, les manifestations surnaturelles n'ont plus leur place : au mieux, il s'agit de phénomènes naturels encore inconnus, au pire, d'obscurantistes superstitions qu'il convient ...