Le Loup qui pleurait
Le présent scénario repose sur une structure très simple : il s'agit en fait d'un piège dans lequel vont tomber les voyageurs. Ils vont d'abord rencontrer un loup, la tristesse incarnée, qui pleure et qui parle. Il leur conseillera de se détourner de la forêt qui se profile non loin de leur lieu de camps. Je serais surpris que cela n'interpelle pas vos joueurs et qu'ils ne cherchent pas à pénétrer cette forêt interdite. Dès lors, le piège se referme : ils ne pourront pas sortir de cette forêt ...Contient : présence (5)(...) Ho, il ne se fera dans un premier temps sentir que de manière très insidieuse : ce sera tout d'abord un sanglot étouffé qu'aura capté celui-ci qui sera partit chercher du bois, puis un regard reflétant une infinie tristesse que celui-là, qui est parti chasser, captera parmi les buissons, ou enfin ce pas languissant entendu près du camp, alors que l'on se lavait dans l'eau de la rivière. Puis, laprésencese fera bientôt plus pesante, n'hésitant pas à observer les voyageurs alors qu'ils sont autours du feu... Cette nouvelle hardiesse sera l'acte qui perdra l'espion : les voyageurs pourront l'apercevoir et même tenter de le poursuivre, tandis qu'il cherche à fuir vers la forêt que l'on pouvait distinguer au loin. (...)
Au dernier étage, par une petite fenêtre, filtre la lueur vacillante de quelque bougie, attestant de laprésencedu Maître et c'est là ce qui attire plus particulièrement le loup. C'est alors que le voyageur s'éveille. (...)
Il sera toujours condescendant et peu prolixe sur ces intentions, mais relativement menaçant, quoique poli, envers les voyageurs. Il a tout son temps, aussi profite-t-il de chaque instant deprésencedes voyageurs, qui viennent si heureusement rompre la banalité de son éternel quotidien. Les voyageurs deviendront probablement très agressifs envers le Maître. (...)
Lorsque les voyageurs font leur entrée dans le chalet, tout se met en branle ; comme si, d'un coup, leurprésenceavait éveillé l'atelier, qui dormait jusque-là : l'horloge libère son coucou, des boîtes à musique jouent ensemble une cacophonie pas trop agréable, des poupées mécaniques effectuent des mouvements désordonnés et un petit automate représentant un tambour, parcourt tout l'établit et, une fois arrivé à son extrémité, fait rouler ses baguettes sur son instrument. (...)
Le corbeau au plumage noir-tristesse plane en permanence au-dessus du village, laissant sentir son implacableprésence: par son intermédiaire, le Maître est sans cesse informé de ce qui se passe dans la forêt. (...)