L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : bêtes (3)(...) « Plus jamais tu ne pourras répandre le sang de ceux du village de Cyannus, de leurs enfants, des enfants de leurs enfants et de tous leurs descendants tant que le sang des fondateurs de ce village coulera dans leurs veines. Alors je tuerais lesbêtes, anéantirais les troupeaux et détruirais tout ce qui pourrait les nourrir. S'ils ne meurent pas de mes propres mains, ils mourront de mes actes. (...)
La seule vue de tes plumes fera fuir tous les animaux d'Erin avant que tu ne puisses les atteindre. Alors je deviendrais invisible aux yeux des hommes comme desbêtes. Un homme croisera ta route, et son compagnon aura le pouvoir de briser ta magie. Aucun homme accompagné d'un autre ne croisera plus ma route. (...)
Tu es Ailen Beli et le restera toujours. Alors je me ferais sourd à la langue des hommes et n'entendrais que celle desbêtes. Tu seras prisonnier en un lieu qu'aucun homme ou aucune bête ne pourra atteindre. Alors viendra un hiver et les Fées qui le peupleront me reconnaîtront et auront le pouvoir de donner au Géant la force de se libérer, que je puisse ainsi accomplir la vengeance que je vous ai promis. (...)