L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : sol (7)(...) » s'inquiéta le troisième en serrant un bijou qu'il portait autour du cou et qui représentait son Dieu protecteur, Kernunos. A peine eut-il fini sa phrase que sa tête roula ausol. Un éclair argenté avait brillé. Le village se figea de stupeur. L'étranger était debout à l'entrée de la demeure de Gix, un pan de sa cape légèrement écarté laissait apparaître la lame brillante d'une longue épée d'argent. (...)
Seuls deux d'entre eux vinrent à portée de lame. Un nouvel éclair brilla et leurs têtes roulèrent ausol, rejoignant celle de leur compagnon. Deux gouttes de sang perlèrent sur le fil de l'épée d'argent. (...)
Lorsque Gix leva enfin les yeux, l'étranger était toujours debout devant l'entrée de sa demeure, la pointe de l'épée vers lesolet, à sa gauche, une lance plantée dans la neige sur laquelle étaient empalées les trois têtes. Sa capuche sembla tomber d'elle même, dévoilant ses traits parfaits à la lumière du soleil. (...)
Un nouveau choc assourdissant secoua le village, Ailen ne cilla pas alors qu'un morceau de son armure tombait ausol. Laëg porta deux autres coups et brisa deux autres morceaux de l'armure. Ailen releva doucement les yeux en même temps que son épée et un terrible combat s'engagea. Les coups de Laëg résonnaient si fort que lesolen tremblait et les attaques de Ailen étaient si nombreuses que le buste nu de son adversaire ne fut bientôt qu'une énorme plaie rouge de sang. (...)
Esquissant un sourire, Rhiannon tomba à genoux sans quitter son adversaire des yeux. Ailen allait frapper de ses deux armes lorsque la masse imposante de son corps se souleva dusolet fut projetée si violemment qu'elle alla percuter la palissade de bois qui céda et s'ouvrit en deux. Ailen était ausolet la stupéfaction pouvait se lire sur son visage, jamais il n'était tombé. « Tu sais qui je suis », dit alors Gix Petit-Géant. (...)