Les Bâtards de Lonn
Le chasseur épuisé apparu avec les premiers rayons du soleil, il avait, toute la nuit durant, suivi la piste d'une grande troupe puis avait étudié leur campement avant de revenir faire son rapport. « Bevan notre chef, j'ai enfin retrouvé leur camp, je pense que nous avons une grande opportunité. Il est blotti entre une haute colline à l'Est, la rivière au Sud et la forêt au Nord. Seule le passage à l'Ouest est dégagé et si nous attaquons par là ils seront bloqués ! » « Ce que tu me dis là est ...Contient : camp (7)Les Bâtards de Lonn Le chasseur épuisé apparu avec les premiers rayons du soleil, il avait, toute la nuit durant, suivi la piste d'une grande troupe puis avait étudié leur campement avant de revenir faire son rapport. « Bevan notre chef, j'ai enfin retrouvé leurcamp, je pense que nous avons une grande opportunité. Il est blotti entre une haute colline à l'Est, la rivière au Sud et la forêt au Nord. (...)
Tant de gens l'avaient supplié de ramener ces femmes, qu'il avait juré devant les Dieux, de le faire. Le lendemain, au crépuscule, Bevan observait lecampdepuis quelques heures. Son chasseur attendait patiemment. Enfin, le chef du village de Cyannus lui fit signe de rebrousser chemin et ouvrir la piste du retour. Une fois revenu à soncampil appela tout ses chefs de guerre. « Dans trois jours nous lancerons une attaque. Notre objectif ne sera pas de les vaincre mais de libérer les femmes » « Pourquoi cela ? (...)
Dans le cas où nous voudrions profiter de la hauteur de la colline pour attaquer, cela ne servirait à rien car ils se sont servis des chariots comme boucliers pour protéger lecampde toute attaque de flèches ou de frondes. Et pourtant, ils ne sont que peu nombreux. La plupart des tentes sont vides et il y a peu de gardes. (...)
Ils rencontrèrent effectivement peu de résistance et atteignirent rapidement la piste de l'Est alors que la plupart des guerriers de Lonn étaient partis pour contourner les assaillants. Entre-temps, un petit groupe, dirigé par le chasseur qui connaissait lecamp, s'occupât de libérer les nombreuses femmes emprisonnées dans l'enclos central ducamp. Bevan, quant à lui, n'avait pas pu s'empêcher d'aller vérifier si Lonn était présent. Il s'approchât silencieusement de la tente et y entra discrètement. (...)
Tu va rendre à ma mère ce qui lui appartient !! » Et il l'emmena sans ménagements. Lorsque les hommes de Lonn revinrent dans leurcamp, pensant y trouver leurs ennemis pour les surprendre, celui-ci était vide. Les quelques gardes avaient été faits prisonniers et avaient été emportées avec toutes les femmes. (...)