Songe d'une nuit d'automne
Cette aventure de création maison constitue la suite et la fin de la campagne de 'l'Eau des Conspirations'. Ce qui suit comprend l'introduction, l'aventure et l'épilogue. Introduction: un peuple du Continent. Les Saffranns : Les Chasseurs d'Automne : Note: Une version légèrement plus courte de ce texte est parue dans le premier supplément internet ('netbook') pour Guildes nommé 'Fragments de Cosme'. 'Mon nom est Loup Taciturne. Mes frères Saffranns m'ont désigné comme Chasseur ...Contient : saffranns (64)(...) Ce qui suit comprend l'introduction, l'aventure et l'épilogue. Introduction: un peuple du Continent. LesSaffranns: Les Chasseurs d'Automne : Note: Une version légèrement plus courte de ce texte est parue dans le premier supplément internet ('netbook') pour Guildes nommé 'Fragments de Cosme'. 'Mon nom est Loup Taciturne. Mes frèresSaffrannsm'ont désigné comme Chasseur d'Eau. Quand j'ai quitté mon village, notre Manwa m'a dit: 'Cherche l'Eau d'Automne, Loup. (...)
Mais ce qui de tout temps a frappé l'imagination de ceux qui relatèrent ces rencontres étaient les lignes et symboles colorés barbouillés sur le visage et les membres du voyageur, ainsi que la simple phrase avec laquelle ils étaient abordés: 'Vous connaissez l'Automne'? Ils venaient de rencontrer l'un des Chasseurs d'Eau desSaffranns. Les légendes saffrannes sont anciennes. Elles racontent qu'ils vivaient autrefois sur une vaste plaine qui ne se retrouve pas sur le Continent. (...)
La plaine était giboyeuse, la température clémente, et le troc avec les pacifiques tribus voisines leur permettait d'acquérir ce qu'ils n'avaient pu obtenir par la chasse, la pêche, la cueillette et la récolte dorée. Cette dernière activité était reliée à la rivière coulant près de leur village: lesSaffrannspêchent entre autres en immergeant des nasses faites de roseau dans les cours d'eau, et en y rabattant les poissons. (...)
Un jour, en effet, des hommes, habillés de pans de métal gris, à la peau pâle et portant ce que lesSaffrannsreconnurent plus tard chez les Venn'Dys comme des crache-feux, arrivèrent au village en provenance du levant. (...)
Ils semblèrent fort étonnés par le totem du Dieu Doré, et repartirent aussitôt d'où ils étaient venus. Peu de temps après, des membres des tribus voisines vinrent porter un avertissement auxSaffranns: les étrangers convoitaient le métal jaune, et attaquaient les uns après les autres les peuples des plaines pour leur dérober leurs bijoux. Nul doute que, bientôt, ils viendraient en force pour massacrer lesSaffrannset leur prendre leur totem... Des chasseurs de la tribu confirmèrent ces dires en tombant lors de leurs expéditions sur les restes encore fumants d'un village voisin, où les habitants avaient été tués puis dépouillés de leur métal jaune. Une décision fut rapidement prise au Conseil des Sages: lesSaffrannsdevaient s'enfuir. Les membres de la tribu empaquetèrent leurs biens, démontèrent le totem et s'enfuirent vers les montagnes. (...)
Mais, déjà, les échos des appels des étrangers retentissaient non loin, accompagné du tonnerre de leurs armes. S'ils les trouvaient, lesSaffrannsétaient pris au piège... Manwa se résigna alors à utiliser une antique magie, transmise de génération en génération, qui permettait, selon la légende, 'd'ouvrir un passage'. (...)
Tous les membres de la tribu se joignirent à ses chants et, lorsque les dernières voix se turent... rien ne sembla se produire. Manwa croyait leur fin proche, lesSaffrannsayant dévoilé leur position par leur rituel, et les voix des étrangers étant devenues clairement audibles. (...)
Et à l'horizon s'apprêtaient à se coucher deux soleils encadrant d'étranges franges lumineuses et mouvantes. LesSaffrannsavaient mis le pied sur le Continent. Arrivés sur cette terre nouvelle, lesSaffrannsn'étaient cependant pas au bout de leur peine. Sitôt qu'ils établirent un campement, ils constatèrent que le totem du Dieu Doré n'était plus aussi brillant. (...)
Elle ouvrit les yeux mais son regard demeura dans le vague; elle ne réagissait pas à son entourage mais laissait parfois s'échapper de longs soupirs; surtout, elle portait un indéfinissable sourire, à la fois doux et désabusé. Quoi qu'essayèrent lesSaffrannspour améliorer sa condition, rien n'y fit. Manwa, dont c'était une proche parente, l'alimenta lui-même pendant plusieurs années, sans que quoi que ce soit n'annonça une guérison. (...)
Il tenta ainsi de la ramener à la vie jusqu'à ce que lui-même soit touché par la même apathie, comme un bon nombre d'autres avant lui. LesSaffranns, après tous les vains efforts consacrés à la guérison de ce qu'ils avaient appelé la 'Bellancolie', s'y résignèrent. (...)
Ils apprirent donc à vivre en nomades, déplaçant fréquemment leur village de peur d'attiser la convoitise de peuples voisins avec leur totem doré, transportant avec eux et subvenant aux besoins des bellancoliques, de plus en plus nombreux. LesSaffrannsaujourd'hui : LesSaffrannsforment un petit peuple. En fait, leur unique village ne compte pas plus de deux cent individus, la moitié d'entre eux atteints de bellancolie. Ils vivent toujours en premier lieu de chasse, de pêche et de cueillette, mais ils ont ajouté à la liste l'élevage des wapaws. (...)
De plus, ces cerfs semblent posséder presque un sixième sens pour détecter les prédateurs menaçants, ce qui est fort utile pour les expéditions en territoire dangereux. L'apparition du mal qui frappe lesSaffrannsa considérablement modifié la structure sociale de la tribu. Passé la mi-vingtaine, près des neuf dixièmes de la population est touchée par la bellancolie. (...)
Le Manwa est à la fois le shaman, le chef et l'archiviste du village. Nommé d'après Manwa Aux-Grands-Yeux, qui avait mené lesSaffrannssur le Continent, il tâche de conserver vivant la Tradition élaborée par ses prédécesseurs. (...)
De plus, ils avaient constaté que, malgré qu'ils vivaient une existence nomade et qu'ils de déplaçaient régulièrement, l'automne semblait toujours vouloir régner sur leur village, un automne froid et à la limite de l'hiver, portant avec lui la morosité qui semblait toujours vouloir habiter lesSaffranns. Furet Agile, un Manwa légendaire, aurait établi que la bellancolie était en fait une malédiction imposée à la tribu par le Dieu Doré: il était en colère en raison de la promptitude desSaffrannsà le maudire avant de trouver et d'emprunter le tunnel vers le Continent. LesSaffrannsdevaient donc apaiser le Dieu en lui offrant de l'eau (un geste traditionnel de paix), ce qui pourrait peut-être calmer son courroux. Mais quelle eau offrir à un Dieu? (...)
Et Furet Agile prophétisa que lorsque suffisamment d'Eau d'Automne aurait été offerte au totem, que, comme sur la plaine, le temps viendrait à l'Hiver, que les bellancoliques pourraient enfin poursuivre un sommeil réparateur pour enfin se réveiller et que la malédiction serait levée. C'est ainsi que la Tradition veut qu'à leur majorité, lesSaffrannsqui n'ont pas encore subit la bellancolie deviennent des Chasseurs d'Eau. Ils doivent parcourir les terres immenses du Continent à la recherche de sources d'Eau d'Automne, la puiser, et la rapporter au totem doré pour qu'elle soit offerte au Dieu lors d'une cérémonie présidée par le Manwa. Le transport de l'Eau serait impossible si lesSaffrannsn'avaient pas été mis en contact, par le biais de guildiens d'origine gehemdale, avec le 'métal-qui-boit'. (...)
La graisse de wapaw ayant la particularité de sécher rapidement à l'air libre et de n'être soluble que dans l'alcool, elle est un média parfait pour créer des symboles colorés qui résisteront aux intempéries. LesSaffrannsattribuent leur capacité à transporter l'Eau d'Automne et à effectuer la magie tout autant, sinon plus, aux motifs eux-mêmes qu'à l'écume qu'il contient; ils portent donc un soin tout particulier à la création des symboles sur leur visage et leurs membres. (...)
Tout ce qui précède a été compilé à partir de la vingtaine de rencontres rapportées entre des guildiens et desSaffranns. Les Chasseurs d'Eau n'ont en effet jamais voulu révéler la région où se trouve leur village nomade, craignant à juste titre d'exciter la convoitise de 'ceux-de-l'autre-côté-de-la-mer'. (...)
Si des Chasseurs avaient tout simplement dépouillé des guildiens de leurs sources brutes de loom jaune ou les auraient attaqués au moment de leur découverte, d'autres auraient offert leurs talents de guides, de pisteurs et leur connaissance du Loom en échange du fluide jaune qui serait rencontré en cours de voyage. Des amitiés solides auraient ainsi été forgées, malgré la méfiance ancestrale desSaffrannspour les étrangers, tout particulièrement pour les Venn'Dys qui leur rappellent que trop ceux qui les ont chassé de leur monde d'origine. (...)
Les doctes des Rivages n'ont pas manqué de remarquer l'étrange ressemblance entre les deux peuples: la Bellancolie ressemblant fort à la Langueur, leur affinité mutuelle pour le loom jaune (bien que bon nombre de citoyens de la République rejettent cette idée) et, ajouteront les mauvaises langues, leur attrait pour le métal doré... D'innombrables théories ont été échafaudées à propos desSaffranns, dont entre autres celles d'Ulmèques qui affirment que les bellancoliques sont en fait piégés dans une région agréable de Nocte et ne peuvent en sortir. (...)
Ce qui ne manque pas d'attiser le feu de la curiosité et de la cupidité: les sorciers aimeraient bien faire le jour sur leur mystérieux phylum; les Kheyza (dont certains appellent lesSaffrannsleurs 'frères du Continent' pour leurs pérégrinations sans fins) apprécieraient fort consulter leurs archives, comme bon nombre de guildes; l'énorme masse d'or qui formerait présumément le totem doré ferait certainement la fortune de l'audacieux qui en prendrait possession; des doctes seraient fascinés d'observer sur le terrain une société où un fragile équilibre s'est établi entre une majorité d'enfant et un vieux 'gardien de la tradition'; les médecins Venn'Dys donneraient beaucoup pour observer un bellancolique et peut-être faire progresser leur combat contre la Langueur... LesSaffrannsfont cependant toujours partie des énigmes du Continent. Jusqu'au jour où, peut-être, l'un d'entre eux daignera dévoiler l'emplacement de la tribu. (...)
Comme je n'ai pas eu de nouvelles de vous depuis votre embarquée vers le Continent, j'ose me rappeler à vous, ainsi que la petite quête que je vous avais confié. J'espérer que vous me ferez parvenir bientôt les informations que vous auriez pu apprendre sur lesSaffranns; en tant que docte, je crois toujours qu'ils sont peut-être la meilleure chance que nous ayons d'apprendre quelque chose sur le Continent qui nous permettrait de combattre la Langueur: la Bellancolie lui est si semblable! (...)
Les membres de la tribu, bien qu'émerveillés du 'miracle' qui s'était produit par le réveil d'un bellancolique, furent alors pris d'une grande colère: en vidant de son eau d'automne le totem, le garçonnet venait d'enlever tout espoir d'apaisement du Dieu Doré et venait de faire disparaître des décennies de travail de la part de toute la tribu. Voyant les autresSaffrannsl'entourer agressivement en lui hurlant des imprécations et en lui coupant toute retrait,e,, le jeune garçon n'eut le temps que de hurler une phrase dont la signification est restée incompréhensible ('C'est une tromperie! (...)
') avant d'user d'un crystal-en-lui pour se transformer en une énorme marmotte. En quelques instants seulement, il s'était enfouit sous le sol, hors de portée des autresSaffranns. Depuis ce jour, les Chasseurs d'Automne essaient de retrouver la demeure souterraine du Marmot (appelé tel quel tant parce qu'il est un enfant que pour la forme qu'il a pris) partout où sa fuite a dû le mener sur le Continent, dans l'espoir de retrouver la fabuleuse quantité d'Eau d'Automne qu'il a dérobé. (...)
' Comme tu peux le constater, Emiriella, cette histoire est des plus intéressante, d'autant plus qu'elle semble relater la seule guérison de la Bellancolie connue desSaffranns. Tu vois tout de suite les implications en ce qui concerne la Langueur... Reste alerte en ce qui concerne ce peuple de l'Automne, et fais-moi vite part de tes découvertes, Puisse les Saisons t'être favorables, ton Parrain dans l'Aventure, Tonyo Valdi 3, rue de la Traversée, Astienne, République Venn'Dys. (...)
Il leur conseilla, à elle et ses compagnons de guilde, de les suivre de près pour ne pas perdre leur trace et celle desSaffranns, 'toute fraîche'. La route des Venn'Dys et des Passeurs se poursuivit. Le lendemain, les Venn'Dys entendirent des bruits à proximité du camp qu'ils avaient établis pour la nuit: une jeune femme habillée de peau à la forestière, une Saffranne nommée Effraie Furtive, était attaquée par des loups continentaux. (...)
Un village semblant presque exclusivement peuplé d'enfants, où la plupart des rares adultes étaient assis et contemplaient béats le vide devant eux, où un immense totem doré occupait le centre de l'agglomération, où régnait une morosité presque surnaturelle... Nul doute, ils venaient d'atteindre le village desSaffranns. Les premiers contacts furent plutôt étranges: ils y retrouvèrent le Manwa du village; Sanglier Hargneux, jeune leader des enfants; ainsi que Loup Taciturne, le seul Saffrann qu'ils avaient rencontrés avant Effraie Furtive, qui sembla étonné de les voir. Tout en cherchant à avertir lesSaffrannsqu'un Venn'dys aux intentions incertaines mais probablement malveillantes se trouvait dans le village et en tentant de le localiser, une clameur se fit entendre à l'autre bout du village. (...)
Emirielle et lui expliqua alors aux autres guildiens l'histoire du peuple Saffrann. Loup Taciturne ajouta de plus que lesSaffrannsavaient senti la présence d'une source 'd'eau d'automne' très importante dans les environs et qu'ils la recherchaient activement, avec l'espoir d'y trouver la satisfaction finale du Dieu Doré. (...)
Menez-moi à eux! -A lui, madame. Il est revenu seul, et blessé. Il dit qu'une peuplade locale s'appelantSaffrannsa dévasté leur groupe, et que sans sa vaste expérience d'ancien guildien, il ne leur aurait probablement pas échappé lui non plus. (...)
Devant eux, une marmotte géante, qui se métamorphosa en jeune garçon sous leurs yeux. Le Marmot leur expliqua son histoire (voir le texte desSaffranns) puis leur expliqua qu'il avait trouvé un chemin vers une plaine onirique faisant partie d'une vaste région de Nocte connue sous le nom d'Iles-Rêves, puisque ces rêves étaient reliées par des déchirures colorées. Dans cette plaine étaient retenus les esprits des bellancoliquesSaffrannspar la magie d'un être nommé le Maître du Haut-Château. Le Marmot était un bellancolique qui avait chassé un Loup Blanc d'Oniros, une créature très rare qui voyage de rêve en rêve. (...)
Au lendemain, ils avaient compris que les plumes de la houppette des loups filtrait l'influence néfaste de la brume qui engourdissait l'esprit (même si la plaine magnifique aurait déjà été probablement un argument suffisant pour plusieursSaffrannsd'y rester). Il s'agissait maintenant de trouver sa provenance... Le lendemain, ils atteignaient le bord du rêve, là où la réalité onirique simplement s'arrêtait. (...)
) n'ait le temps d'intervenir. Il était vrai qu'ils n'y mettaient pas beaucoup d'efforts, étant probablement là pour empêcher desSaffranns, comme le Marmot, de s'enfuir. Les guildiens aboutirent dans un autre rêve, beaucoup plus vaste celui-là, constitué de montagnes s'élevant dans la jungle, n'étant pas sans rappeler les terres de la maison ulmèque sur les Rivages. (...)
Les Passeurs le quittèrent pour la grande double porte du bout du couloir, après avoir admiré au passage une série de représentation miniature et en temps réel de diverses Iles-Rêves, dont celle desSaffranns. Ils poussèrent la porte. Le Maître du Haut-Château les y attendait dans une vaste pièce. C'était. (...)
Là coulait une gerbe d'eau aux reflets dorés, provenant du ciel, provenant d'une source située à une altitude plus grande que le regard ne pouvait porter. L'entourant, lesSaffranns, Sanglier Hargneux en tête. En face, les Venn'Dys de la forteresse, Valdi et Il Medico à l'avant-scène. Les Guildiens apprirent qu'une effraie, le totem d'Effraie Furtive, avait guidé lesSaffrannsjusqu'à la source d'eau d'automne, la Fontaine de Juan Vence, puisque c'était bien elle. Son dernier rêve avait été bien sûr d'aider ses frêres et soeurssaffrannsà sortir de leur bellancolie... Les Venn'Dys, eux, avaient suivi leurs traces sous l'impulsion initiale de Tonyo Valdi, puis d'Il Medico alors que la résolution de Valdi semblait fléchir à mesure que leur route les menait vers la source. La tension était à couper au couteau: lesSaffrannsvoulait puiser le loom de la source pour réveiller leur bellancoliques; les Venn'Dys voulait la conserver pour guérir leurs malades atteints de la Langueur. (...)
Mais cela fut suffisant pour qu'Il Medico accorde la trêve et demande à Valdi de la rejoindre dans la tente de son père le Doge pour 'quelques questions', lesSaffrannsrestant sur leur position. Une nuit pleine de tension s'apprêtait à tomber sur la Forêt d'Automne. (...)
Ils avaient perdu leur sourire, mais un autre, beaucoup plus naturel, apparut vite sur leur visage. LesSaffrannsse réveillèrent, certains d'un court sommeil, d'autres d'une somnolence vieille de plusieurs années. (...)
Anseq ne comprit pas tout ce que Zal dit à la lumière, dans une langue qui semblait être du proto-venn'dys, mais celui-ci parlait de libérer subitement le loom jaune du totem desSaffranns, ce qui 'transformerait' les Venn'Dys. Visiblement, Zal aurait préféré exécuter son plan alors que le totem aurait été rapporté par les venn'dys à Brizio, ce qui lui aurait donné une toute autre ampleur, mais alors que les événements se précipitait, il n'avait pas le choix. (...)
Clannad, 'I will find you' Conclusion : Les Bellancoliques réveillés, la source d'automne, le totem et l'eau de loom n'avait plus aucune utilité pour lesSaffranns. Les Venn'Dys, qui, par le biais d'Il Medico et des Masques (dont le Passeur Matteo Gabrielli faisait partie) recherchaient depuis longtemps secrètement la Fontaine de Juan Vence, purent en récupérer l'eau afin de tenter de soigner les membres de leur peuple atteint de la Langueur. Quant au totem, il fut remis pour service rendu par lesSaffrannsaux Passeurs. Ils auraient largement, avec cet or, de quoi assurer leurs vieux jours et se bâtir un manoir sur une île près de Port Mackear. (...)
Avec la guérison possible des langoureux, bien des bouleversements étaient à venir pour la Maison des Esprits. Bouleversements qui se produirait également, quoiqu'à une échelle différente, chez lesSaffranns, dont l'organisation sociale était détruite par le réveil des Bellancoliques. La plus grande transformation, celle qui changerait le visage de Cosme, cependant, n'était pas encore visible pour le commun des mortels. (...)
L'Astramance sait seule, peut-être, ce qu'il en est vraiment... Epilogue : Toute la vérité (ou presque...). LesSaffranns, avant qu'ils n'empruntent la 'Porte' vers Cosme comme bien d'autres peuples du Continent, vivaient dans un autre univers. (...)
Régner sur un petit peuple par le biais de rêves lui semblait une farce amusante, mais elle n'avait pas prévu les répercussions dans le monde matériel, ni que lesSaffrannsse retrouveraient sur Cosme. Elle y vit par contre une opportunité: elle injecta un peu de loom vert dans le totem doré (d'où son changement de teinte) et continua à habiter les rêves de Manwa sous la forme d'un 'Dieu Doré'. Elle tabla sur le fait que lesSaffrannsétaient arrivés dans une région où l'automne dominait et que ceux-ci, habitués au rythme régulier des saisons, se crûrent victimes d'une malédiction. (...)
Afin d'inciter ses serviteurs au zèle, elle emprisonna peu à peu dans une partie agréable de Nocte desSaffranns, laissant les meilleurs éléments effectuer leur quête de 'l'Eau d'Automne' et emplir le totem de loom jaune. Tellement, en fait, que son influence est devenu considérable sur les environs et que lesSaffrannstransportent littéralement avec eux une région automnale de plus en plus morose avec la quantité de loom jaune qui est rapportée. (...)
Seule la petite étincelle de loom vert qui y est présent permettait de laisser flotter l'espoir d'un renouveau pour le peuple des Chasseurs d'Automne. LesSaffrannsvivaient donc dans un mensonge qu'ils ont eux-même élaborés avec l'aide, cela va sans dire, d'un être fort rusé servant le loom vert. (...)
Depuis longtemps à la solde du loom jaune, il avait également entendu parler des légendes courant sur les 'Chasseurs d'Automne', lesSaffranns. Avec l'aide d'une 'Puissance' supérieure, il élabora des appats: des source de 'd'eau de loom jaune' qui attirerait certainement lesSaffranns, dans des zones suffisamment éloigné des zones colonisées pour que les guildiens ne tombent dessus. Les Continent est vaste, cependant, et il pouvait se passer des décennies avant que les nomades ne s'en approchent. (...)
Zal fut agacé de la découverte inopinée de l'une de ses sources par les Passeurs, mais lorsqu'il se rendit sur place et se rendit compte que lesSaffrannsétaient dans les parages, il élabora un plan pour faire d'une pierre deux coups: faire éliminer lesSaffrannspar les Venn'Dys en gardant (en apparance) les mains propres, puis prendre possession du totem chargé de loom jaune, qui serait sûrement rapporté ensuite dans l'archipel venn'dys. Il semblait qu'il croyait pouvoir libérer subitement le loom et créer une 'transformation' (qui reste à découvrir...) des habitants. Mais, bien sûr, tel qu'il est narré précédemment, lesSaffrannset les Venn'Dys se rencontrèrent face à la source de Juan Vence, les bellancoliques furent réveillés et les plans de Zal échouèrent. (...)