Chapitre III – Le Prix de l'Honneur
sur Pénombre au format (35 Ko)
Il est heureux que sire Kazue ait récupéré une partie de ses moyens. Durant notre voyage de retour, nous avions déjà pu constater une certaine amélioration. Il semble qu'il ne recouvrera jamais la majorité de ses souvenirs mais il en sait au moins désormais assez pour se rappeler qui il est. J'imagine que ses fonctions de karo seront allégées ou qu'il lui sera accordé une retraite honorable. J'ai sollicité mon seigneur pour qu'il m'autorise à adopter la petite Imiko et je pense l'avoir servi ...Contient : pris (5)(...) Son regard était exactement le même que celui de la femme de mon rêve. Je laissai son corps là afin qu'il retourne à la nature mais jeprisdeux de ses plumes. Le festival prit une tournure beaucoup plus sinistre durant l'après-midi. Le concours de musique commença par une interprétation de Kakita Shiruko-sama. (...)
L'espace entre deux gradins était assez important pour que quelqu'un caché sous l'armature en bois puisse s'y faufiler et frapper la victime. Si l'assassin s'y étaitprisassez tôt durant le récital, l'effet quasi surnaturel des dons de Shiruko-sama lui avaient permis d'agir le plus tranquillement du monde sans que personne ne remarque rien. (...)
Isawa Butsuwa-sama lui avait confié un problème délicat. Une jeune femme de sa suite, une lettrée nommée Asako Wakiza, avait apparemmentprisla fuite avec un jeune érudit de la famille Ikoma. Les deux jeunes gens avaient tous deux disparus durant la première nuit du festival. (...)
Isamu-san avait été contraint de refuser un engagement ferme de notre part sur cette affaire par respect pour le magistrat impérial mais avait promis que dans la mesure de nos possibilités nous allions essayer d'en savoir plus. Une des trames les plus éculées des romans de mauvaise facture est celle du magistrat impérialprisentre sa fidélité envers son Clan et son devoir envers l'Empereur et Isamu-san semblait bien malgré lui s'insérer dans les prémices d'une telle histoire... Et pendant ce temps, notre enquête piétinait. (...)
Là encore, il fallait qu'il se passe quelque chose de bien troublant pour qu'un maitre shugenja prenne la route parce qu'une de ses élèves avaitprisla fuite en raison d'une toquade amoureuse. Quel secret cachait donc la jeune femme ? Nous sommes donc partis à la poursuite des deux amants et des yojimbo disparus. (...)