Chapitre XVI – Les Derniers Impériaux
sur Pénombre au format (26 Ko)
Matsu Ashitaka-sama est un homme sur lequel on peut compter. Il a réquisitionné auprès de ses frères des montures pour nous et une poignée de bushi pour escorter l'héritière potentielle des Hantei jusqu'à Kyuden Seppun. Cela ne s'est pas fait sans mal, pour tout dire. Nous avons campé au milieu du Lion pendant la nuit alors que les combats continuaient à faire rage mais semblaient s'apaiser. Le lendemain, la nouvelle est arrivée que l'ennemi était parvenu à entrer en force dans le Palais Impérial ...Contient : pris (5)(...) Le Conseil Elementaire du Phénix n'avait toujours donné aucun signe de vie mais l'on prétendait avoir vu Isawa Tsuke, le Maitre du Feu, incinérer des samurai et des paysans dans le nord de l'Empire. Soit l'homme était devenu fou, soit une fois encore nous avions affaire à quelque oni ayantprisl'apparence d'un seigneur respecté. On parlait également d'affrontements sur les terres de la famille Shiba. (...)
Pour moi, l'Empereur qui avait assisté à ma victoire lors de ce Championnat de Topaze il y a huit ans, celui qui m'avaitpriscomme Magistrat d'Emeraude à son service et qui enfin avait fait de moi le seigneur d'un clan mineur aurait toujours une place particulière dans mon coeur. (...)
Mais cela était peu probable car sinon, Seppun Ogami l'aurait su et nous l'aurait dit. La mort dans l'âme, nous avonsprisnotre décision. Matsu Ashitaka et Kakita Shironage demeureraient ici, à Kyuden Seppun, le temps que les armées des clans se rassemblent pour une fois de plus reprendre la capitale à un usurpateur. (...)
D'ailleurs, c'est sur l'injonction de Shironage-kun que je me suis séparé des autres qui tentaient d'atteindre le temple nord-ouest pour foncer vers le dernier batiment. Je n'ai pasprisle temps de répondre aux moines affolés et j'ai grimpé quatre à quatre les escaliers pour arriver au sommet du temple. (...)
Un eta utilisa deux longs morceaux de bois et procéda comme avec des baguettes pour mettre le Parchemin Noir dans la petite boite avant de la refermer. Puis, nous nous sommes regardés les uns les autres. Finalement, c'est moi qui aitprisle petit coffret et son sinistre contenu. Et sans que rien ne soit dit, sans qu'aucun mot ne soit nécessaire, nous nous sommes compris. (...)