Tout au fond
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Le Gardien devra lire toute l'aventure avant de la faire jouer. Elle est prévue pour 4 à 6 personnages débutants, créés selon la méthode indiquée dans l'article « Cthulhu est toujours vivant », et joués par des joueurs expérimentés. Elle se déroule à Paris, en juillet 1985, et les personnages devront tous être des étudiants, de préférence en archéologie, anthropologie, etc. Le système utilisé est le même que dans les précédentes aventures de l'Appel de Cthulhu. Librement inspiré d'une nouvelle ...Contient : goules (20)(...) Note pour le Gardien: c'est la toile « vivante » des araignées qui, en « mourant », se transforme en mousse grise. Cette mousse constitue le principe d'existence desgoules. Effectivement, un homme normal qui se nourrit de cette mousse durant CON x 10 jours, se transforme progressivement en goule, et « meurt » littéralement. (...)
Déroulement : une lettre de la Direction de la Bibliothèque Nationale informe qu'un personnage est autorisé à consulter le livre du Comte d'Erlette. Information VI : Source : le livre « Culte desGoules» du Comte d'Erlette. Accès : lire le livre (ceci prend 70 heures au total, la BN ouvrant de 9 h a 18 h) (Voir CC page 60). Contenu : le livre parle de cultes mystérieux vénérant lesGoules, et de leur nature dans différents lieux. Le Comte semble avoir été un grand voyageur, et il parle des variations de ce culte en Hongrie, en Russie, en Angleterre, en Espagne, en Arabie Saoudite, en Nouvelle Angleterre, au Mexique et au Pérou, et aussi au Kenya et dans d'autres pays africains. La nature du culte varie grandement, mais la dernière partie du livre concerne la nature même desgoules. (Cette partie sera découverte au bout de 50 heures de lecture). D'Erlette les décrit comme des créatures blanches, grandes mais voûtées, le corps recouvert de boursouflures, les bras très longs et musclés, ornés de griffes, et les yeux rouges comme des braises. (...)
De ce qu'il a pu observer de leurs habitudes, il les décrit comme nécrophages, incapables de supporter la lumière du jour, et se terrant dans de vastes galeries souterraines ; ayant une haine du vivant, puisqu'elles ne sont ni vivantes, ni mortes. D'Erlette suppose que legoulessont à l'origine des êtres vivants tout à fait normaux, et qui, par un processus qu'il comprend mal et qu'il attribue à une sorte de mimétisme lors d'un contact prolongé avec lesgoules, se transforment eux-mêmes engoules. Il émet alors une théorie très dérangeante disant que si certains êtres humains restent assez longtemps au contact desgoules, c'est que, à un moment de leur vie, ils commencent à se sentir attirés par les cimetières, les ténèbres, comme une sorte « d'appel de la nature ». D'Erlette expose alors deux théories pour expliquer ce comportement : que lesgoulesémettent peut-être une sorte d'appel télépathique irrésistible, ou alors qu'elles substituent des nouveauxnés (qu'elles dévorent) à leur propres enfants. (D'Erlette s'étonne ici de leur capacité de reproduction et émet une idée trop scabreuse pour être reproduite ici). Il pense que seule une goule adulte est incapable de supporter la lumière. (...)
Contenu : Note pour le Gardien : Vous l'avez deviné, et vos joueurs peut-être aussi : il ne s'agit pas de singes, mais degoules. Celles-ci sont quelque peu différentes de celles décrites dans les règles de l'Appel de Cthulhu, plus développées. (...)
L'analyse de cette substance (jet de Chimie) révèle qu'il s'agit d'un organisme en décomposition qui constitue un « poison » de contact extrêmement dangereux. Par ailleurs, lesgoulespossèdent un pouvoir télépathique qui s'exerce de la façon suivante : lorsqu'une goule aperçoit un humain, elle le repère télépathiquement, et ceci seulement si l'humain n'a pas aperçu la goule. (...)
Pour cela, il faut que la goule gagne un combat de résistance de Pouvoir contre Pouvoir (POU vs POU). Ensuite, la goule, ou plusieursgoules, se rassemblent pour attirer le personnage dans leurs rangs. Celui-ci commencera par craindre de plus en plus la lumière, à sombrer doucement dans la folie, et à s'intéresser de plus en plus a l'occultisme, aux cimetières, à la mort, etc. (...)
Ceci se traduit en terme de jeu de la façon suivante : en fonction de son attitude face à son comportement étrange, le personnage perd de la Santé Mentale et dès que celle-ci est égale ou inférieure à son Pouvoir, il rejoint lesgoules, et ne les quitte plus que lorsque sa Santé Mentale est arrivée a zéro. Les pertes sont de - 20 points par POU x jours s'il répond à l'appel. (...)
- 2 points par POU x jours s'il résiste activement. - 1 point par POU x jours s'il résiste et qu'il est conscient de l'existence desgoules. L'unique moyen de se débarrasser de la goule est de jeter un sort de Contacter une Goule et de négocier un marché, par exemple un terrain où lesgoulespeuvent vivre, ou un sacrifice (mais lesgoulesn'ont pas forcément le sens de l'honneur) ou encore de tuer la goule. Les caractéristiques de cesgoulessont dans les limites d'une goule normale, mais nettement supérieures à la moyenne : FOR 18+1D6 CON 12+1D6 TAI 12+1D6 INT 2D6 POU 12+1D6 DEX 6+1D6. Armes : Griffes 50% 1D6+1D6 (bonus aux dommages), Morsure 50% 1D6+1 D6 (bonus aux dommages) Toutes les autres caractéristiques sont identiques à celles décrites dans les règles page 42. Les personnages ne peuvent pas tirer grande chose desgoulesqui semblent complètement moroses, fixant les personnages d'un air méchant. Si quelqu'un s'amuse à en disséquer une, (libre de lui faire ce qui lui chante), il doit d'abord la tuer (le Professeur Blanchard exigera qu'au moins une desgoules, pardon, des singes, soit gardé vivant. La goule se conforme aux caractéristiques des créatures envoyées précédemment, c'est-à-dire cerveau et organes génitaux atrophiés, coloration de peau artificielle (mais dans la couleur inverse) absence de système pileux. (...)
Informez ce malheureux que juste avant de sortir, il s'est retourné, et là, dans les ténèbres du couloir du métro, il a eu une véritable vision d'horreur : des centaines d'yeux rouges qui le fixaient intensément, plus d'une centaine de créatures immondes qui regardaient ceux qui avaient tué leur « soeur », plus d'une centaine, bien plus d'une centaine degoules; peut-être une infime fraction de toutes celles qui vivent depuis des années dans ces galeries sombres, une « vie » grouillante juste en dessous de nos pieds, une véritable civilisation qu'était allée rejoindre la créature capturée au Kenya, et dont les investigateurs avaient tué un membre, croyant naïvement qu'il s'agissait du même qu'ils avaient vu. (...)