Cahier gris : Fraine version PJ
sur Souffre Jour au format (3.2 Mo)
Contient : habitants (9)(...) Nul autre que lui ne peut commander la Passerelle, véritable point névralgique de la cité. Bien évidemment, leshabitantsde Fraine ont développé de nombreuses autres voies d'accès à la Première Ramure, mais aucune n'est aussi sûre que la Passerelle, et surtout aucune n'est autorisée... Ce sont généralement d'interminables cordes qui pendent de la Première Ramure jusqu'aux Racines, portant des paniers d'osier de plus ou moins grandes tailles pouvant emmener passages ou marchandises, et remontées grâce à de puissants treuils cachés dans les demeures du niveau. (...)
Sur les basses branches qui quittent les Arbres-Rois pour « l'extérieur » se trouvent les demeures des plus richeshabitantsde Fraine, bourgeois, marchands, banquiers, et autres personnes aisées... En général, plus les demeures se trouvent loin du coeur, et plus elles sont en altitudes, plus leurshabitantssont riches et importants. L'architecture évoque étrangement les Racines. En effet ici aussi chacun rivalise d'originalité, parfois avec un goût douteux, pour avoir une maison vraiment différente des autres. (...)
La Seconde Ramure : C'est le quartier le plus haut de Fraine. Situé environ 120 pieds au dessus de la Première Ramure, il ne compte que très peu d'habitants, gardés par le corps d'élite de la Garde de Fraine, la Garde des Hautes Branches. Cet étage est bien moins étendu que les précédents, mais il comporte pourrant essentiellement des parcs et jardins conférant, loin de l'agitation des niveaux inférieurs, un calme irréel à ce niveau. (...)
Ils pensent découvrir un ensemble de bosquets habités par des Lutins et quelques hommes, célébrant chaque matin le lever du soleil, ou l'ouverture d'une fleur... Et ils découvrent une cité aussi vivante que Lorgol, un capharnaüm débordant d'énergie, ou chacun tente tant bien que mal de vivre jusqu'au lendemain. Leshabitantsde Fraine sont fiers. Fiers de leur ville, fiers d'être les seuls sur l'Harmonde entier à habiter une cité construite sur des Arbres-Rois vivants. (...)
Tout ceci fait de Fraine un incroyable patchwork de teintes mouvantes, renforçant l'impression de fourmilière lorsque l'on regarde la foule en contrebas. Si les vêtements sont faits de tissus plus riches pour leshabitantsdes Ramures, cette diversité se retrouve pourtant. Seuls les Druides, portant leur éternelle toge gris-vert, et les Gardes de Fraine, avec leur uniforme brun, tranchent par leur homogénéité. (...)
Je n'y connais qu'une seule porte, qui s'ouvre sur la façade nord, gardée par un ogre imposant, qui reçoit les demandes des visiteurs, essentiellement deshabitantsde Fraine venus chercher mousse phosphorescente ou destructeur de Morvase Jamais un étranger ne passe le seuil de la guilde, tous les produits demandés sont apportés au guichet extérieur. (...)
Cette bâtisse, située à proximité du Cénacle, abrite un lieu de débauche des plus inquiétants. Mes enquêtes me poussent en effet à croire qu'il ne s'agit pas simplement d'un lieu où les richeshabitantsde Fraine assouvissent leur goût pour la luxure, mais également d'une base d'action pour des individus rongés par la Perfidie. (...)
Ils semblent en tout cas intervenir là où Fraine est menacée, mais on les trouve essentiellement dans la Cime Leshabitantsde Fraine connaissent leur existence et considèrent avec une crainte superstitieuse ces créatures qui semblent défendre les Arbres-Rois. (...)Chers Maîtres du Souffre-Jour, Vous trouverez dans la présente missive mon premier rapport concernant Fraine. Il était effectivement capital d'affecter ici un serviteur du Souffre-Jour, comme vous pourrez le constater au travers des pages qui vont suivre. Cette cité modéhenne est une fourmilière posée sur le lac, un noeud d'intrigues et surtout une des capitales marchandes modéhennes, un noeud essentiel pour les caravanes qui sillonneront l'Harmonde entier. Mais j'anticipe, ...