Organisation : Les Psycholunes
sur Souffre Jour au format (3.3 Mo)
Contient : lunaire (3)(...) Notamment, le fondement de sa théorie de l'Esprit le décrit comme divisé en deux éléments symboliques, parfois contradictoires, parfois univoques : un premier élément, solaire, éclairé, siège de la conscience, de la raison et de la mémoire est à l'oeuvre dans les actions réfléchies et logiques ; un second,lunaire, plus trouble et mystérieux, facteur d'oubli et d'intuition, oeuvre dans les actes irraisonnés, influence les passions et met en branle des pulsions inconscientes. (...)
Mais il ne fit que raviver les tensions existant entre les deux voies et fut entraîné malgré lui dans un débat voulu par les Liturges sur la légitimité de la voie de la Lune : cette théorie d'une part d'Esprit inconsciente et pulsionnelle avait en effet des relents d'hérésies au yeux du Culte de Saint Neuvêne. Le débat était plus important pour la Liturgie qu'on ne pourrait croire : admettre cette facettelunairede l'Esprit capable de suborner la volonté d'un homme mettait en péril une certaine idée du libre arbitre. (...)
L'affaire fut tranchée en 1275 par un discours d‘Armador de Guisel, dans lequel il mit en parallèle la reconnaissance de la partlunairede Esprit défendue par les Seleneïdes et les pulsions malsaines de certains saisonins, et notamment des Satyres, dont l'attitude était par ailleurs clairement et depuis longtemps condamnée par la Liturgie. (...)Une Histoire des psycholunes : Les origines : " En 1050, une jeune Itinérante de Préceptorale, Héliame de Douceîruine, visite une chapelle de son domaine familial, le petit fief de son père, le Vicaire Oldrof-le- Vieil. Une superstition locale veut que dans cette chapelle, à midi au plein coeur de l'été, quiconque se regarde dans un miroir cerclé d'ivoire placé entre deux bougie y voit apparaître l'âme soeur qui lui est destinée. Héliame, maudissant son tempérament romantique ...