L'Art Sombre
sur Souffre Jour au format (3.4 Mo)
Contient : danseur (23)(...) L'Art sombre est en fait un type de magie qui bénéficie de siècles d'études et de raffinement, au même titre que l'Emprise plus classique ou les Arts magiques... La Voie Royale : Il s'agit de la technique la plus répandue : il suffit, pour la pratiquer, de peindre le contour des ombres créées par les étincelles d'unDanseur. La plupart des Sorciers sont des obscurantistes, mais il ne s'agit pas, loin s'en faut, de la seule obédience qui puisse pratiquer l'Art sombre. (...)
Le seul critère nécessaire à la pratique de l'Art sombre, c'est le Supplice. Un Eclipsiste ou un Jorniste peut donc lancer un sort d'Art sombre. Il faut pour cela que leDanseurconnaisse un sort Obscurantiste dont le seuil non-modifié soit le même que celui de la Danse du sort sombre. (...)
Le Jorniste devient fasciné par les Démons et par les nouvelles possibilités qui s'ouvrent à lui : les Démons qu'il Conjure finissent souvent comme compagnons à l'image duDanseur(ce qui explique qu'il en reste la plupart du temps au cercle III de conjuration). Il développe une empathie très forte avec la Ténèbre et les ténèbres en général, ce qui lui permet des prouesses dans sa manipulation des pouvoirs de l'Ombre. (...)
Le mage passe trois heures à se concentrer pendant la Danse sur la formes que prendra les illusion de la tourmente : images macabres, musiques discordantes, odeur de pourriture, etc. LeDanseurs'en va ensuite danser autour de la tête de la victime endormie (ou entravée), lui transmettant tout le pouvoir négatif imaginé par le Sorcier. (...)
Il se rapproche assez d'un sacrifice, puisque le Sorcier va avoir besoin d'une victime, rarement consentante... Sans blague ! Le Sorcier va faire évoluer sur le corps de la victime unDanseursur les jambes duquel on a attaché deux aiguilles très, très coupantes. Inutile de dire qu'une telle Danse laisse des blessures cruelles sur le corps de la victime. (...)
Si ça peut vous rassurer, on murmure que les bizarres Eméraldins s'opposent farouchement à ces expériences sur les lutins... TechniqueLe Sorcier a donc besoin de : une victime, humaine ou saisonine, d'unDanseurobscurantiste et d'encre. Et de beaucoup de savoir faire, de façon à éviter que la victime ne meure dans le processus d'invocation. (...)
A la fin de ce sort, par contre, elle se prend le contrecoup de ses blessures, qui la font mourir dans d'atroces souffrances... Ce sort permet donc à la victime de survivre aux blessures infligées par leDanseurmais aussi à l'empoisonnement causé par les encres. La difficulté principale est donc de Conjurer le Démon tant que la victime est vivante, ce qui devient de plus en plus dur au fur et à mesure que l'on monte de Cercle d'invocation... Le Sorcier doit faire évoluer sonDanseur, muni des prothèses spéciales, sur le corps de la victime. La danse de base dure trois tours : le premier tour inflige une Blessure Grave, le second fait de même, et enfin le troisième fait descendre la victime à - RES points de vie. (...)
Cette Danse est un Sort unique de Seuil 20, d'obédience obscurantiste, qui doit être absolument réussie si le Sorcier veut continuer. Bien sûr, ce Sort est décompté dans l'Endurance duDanseur, ce qui signifie qu'il faut se montrer prudent : un Mage exigeant peut très vite épuiser sa créature d'Eclat. Les étincelles très lentes duDanseurtombent au ralenti sur le corps lacéré et le Sorcier se lance dans l'invocation proprement dite : cela se déroule de la même manière qu'une Conjuration classique, à ceci près que le Démon Conjuré sera différent de ce que l'on peut attendre... Une fois le tracé fini, le Démon émerge des contours de l'encre selon le même procédé qu'une Conjuration classique (voir l'Art de la Conjuration) mais la victime encaisse une nouvelle blessure grave, ce qui la tue car il va sans dire qu'aucune victime n'a jusqu'à maintenant survécu à ces blessures ; même moi, je n'ose penser à ce qu'il en resterait alors... ObstaclesIl y a de nombreux obstacles à la pratique de cette voie très particulière de l'Art Sombre. (...)
Si ça peut vous rassurer, on murmure que les bizarres Eméraldins s'opposent farouchement à ces expériences sur les lutins... TechniqueLe Sorcier a donc besoin de : une victime, humaine ou saisonine, d'unDanseurobscurantiste et d'encre. Et de beaucoup de savoir faire, de façon à éviter que la victime ne meure dans le processus d'invocation. (...)
A la fin de ce sort, par contre, elle se prend le contrecoup de ses blessures, qui la font mourir dans d'atroces souffrances... Ce sort permet donc à la victime de survivre aux blessures infligées par leDanseurmais aussi à l'empoisonnement causé par les encres. La difficulté principale est donc de Conjurer le Démon tant que la victime est vivante, ce qui devient de plus en plus dur au fur et à mesure que l'on monte de Cercle d'invocation... Le Sorcier doit faire évoluer sonDanseur, muni des prothèses spéciales, sur le corps de la victime. La danse de base dure trois tours : le premier tour inflige une Blessure Grave, le second fait de même, et enfin le troisième fait descendre la victime à - RES points de vie. (...)
Cette Danse est un Sort unique de Seuil 20, d'obédience obscurantiste, qui doit être absolument réussie si le Sorcier veut continuer. Bien sûr, ce Sort est décompté dans l'Endurance duDanseur, ce qui signifie qu'il faut se montrer prudent : un Mage exigeant peut très vite épuiser sa créature d'Eclat. Les étincelles très lentes duDanseurtombent au ralenti sur le corps lacéré et le Sorcier se lance dans l'invocation proprement dite : cela se déroule de la même manière qu'une Conjuration classique, à ceci près que le Démon Conjuré sera différent de ce que l'on peut attendre... Une fois le tracé fini, le Démon émerge des contours de l'encre selon le même procédé qu'une Conjuration classique (voir l'Art de la Conjuration) mais la victime encaisse une nouvelle blessure grave, ce qui la tue car il va sans dire qu'aucune victime n'a jusqu'à maintenant survécu à ces blessures ; même moi, je n'ose penser à ce qu'il en resterait alors... ObstaclesIl y a de nombreux obstacles à la pratique de cette voie très particulière de l'Art Sombre. (...)
LA VOIE DES SUPPLICIES : D'après les rumeurs courant au sein du Cercle Ecarlate, cette voie de l'Art sombre consiste pour le Sorcier à s'infl iger des blessures identiques à celles qu'il inflige à sonDanseur. Ces Sorciers pensent que grâce à cette méthode, leur deux douleurs peuvent être mises en résonance et produire des effets beaucoup plus puissants. (...)
» La Voie du Sang : S'il est une pratique plus répugnante que cette Voie-là, je voudrais bien le savoir ! En effet, le postulat de départ de cette Voie implique une utilisation très spéciale duDanseur: les ignobles Sorciers du Cercle Ecarlate sont bien plus dangereux que les Mages du Trait Noir ! (...)
Ensuite, la question du lien en lui-même a posé problème du simple fait de l'obédience de la plupart des Sorciers : l'Obscurantisme n'est pas une voie d'empathie, loin de là ; les Sorciers étaient donc très mal placés pour espérer établir ce genre de lien avec un Démon, incapables qu'ils sont d'établir un lien spirituel avec leurDanseur(sauf pour les plus puissants qui asservissent ceux-là par la Volonté ; nul doute que ce genre d'attitude doit être assez inefficace avec un Carmins) ! Le premier problème a été résolu tout à fait par hasard, quand on s'est aperçu que leDanseurdevait rester en vie pour que son sang investisse la Conjuration d'un lien empathique. La quantité de Sanguine reste toutefois importante, ce qui implique, dans beaucoup de Conjurations, que l'on mette à contribution de nombreux Danseurs. (...)
Un échec indique que le Sorcier sous-estime ses besoins réelles en Danseurs et emploie beaucoup moins de Danseurs qu'il ne le devrait : lors du rituel, un dernier jet de INT + Connaissance des Danseurs (spé : soins ou résistance) DIF 25 peut éviter de faire mourir les Danseurs concernés. Le rituel échoue de toute manière. Il faut une heure parDanseurpour la première étape du rituel : prélever la Sanguine. Le Sorcier ponctionne le liquide précieux avec une sorte de compte-gouttes : l'opération est délicate mais pas vraiment un problème si le Sorcier a correctement estimé ses besoins (voir plus). Chaque point d'Endurance ponctionné est effectivement retiré (temporairement) auDanseur: si leDanseurarrive à 0 d'Endurance, il risque la Paralysie (voir leDanseur, article qui se trouve dans ce même tome). Si son Endurance passe en dessous, il meurt. La Sanguine est recueillie dans un creuset auquel sera rajoutée l'encre devant servir à la Conjuration : le volume du liquide n'augmente pas, car il semble que l'encre absorbe la Sanguine en ne laissant rien. (...)Cet étrange mélange d'Emprise et de Conjuration n'en est pas à ses balbutiements, comme un certain nombre de Sorciers voudrait nous le faire croire. Alors que les divers témoignages péniblement obtenus par des auteurs assez subjectifs - ou secrets ne font que vaguement effleurer la Voie royale, je vais quant à moi développer la question et aborder sans complexe des pratiques ténébreuses qui ferait frémir un minotaure. L'Art sombre est en fait un type de magie qui bénéficie de siècles ...