Campagne Cerbère.org : 6 - La Mémoire du Monde
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Contient : alroc (34)(...) Si le roi les croit, il se montrera moins courroucé et se présentera alors, de cette façon : « Nous nous montrons méfiants envers les étrangers, souvent porteurs de malheur. Je me nommeAlrocIII et suis le roi de cette cité. J'aimerais maintenant connaître la raison de votre venue. » Si les personnages ne font ne serait-ce que mentionner la bibliothèque ou la « Mémoire du Monde »,AlrocIII rougira de colère, les joues gonflées par la haine, et explosera en hurlements, gesticulant devant son trône : « Hors de ma vue ! Le secret n'est plus connu que d'une seule personne ! (...)
Il est hors de question que vous accédiez à cela, le Savoir vous est interdit : les ennemis des nains ne sauraient en profiter.AlrocIII a parlé ! » La conversation sera brisée net ici par les quinze gardes, se tournant vers les personnages dans une synchronisation parfaite, afin de les reconduire brutalement à l'entrée du tunnel. Pour les caractéristiques et l'histoire du roi nainAlrocIII, reportez-vous en Annexe 10 . A l'entrée se retrouve massée une bonne centaine de nains qui, en voyant les personnages violemment raccompagnés par la garde, se mettent à les conspuer, les insulter, et leur jettent même des cailloux alors que la garde referme la porte de la salle du trône derrière elle, voulant visiblement éviter ce début d'émeute. (...)
Veuillez pardonner cette offense, mon peuple sait se montrer plus accueillant, d'habitude. Si vous sortez d'ici, vous avez dû voirAlroc... J'espère qu'il ne s'est pas montré trop rustre. » Le nain écoutera poliment la réponse des personnages ; s'ils se montrent insultants ou injustes enversAlroc, notez qui le sera, qui sera juste et qui le descendra en flammes. Après leur réponse, le nain se présentera fièrement : « Je me nomme Jurhack, fils unique d'AlrocIII et héritier du trône de Folterhalas... » Les silences gênés s'ensuivront rapidement si les personnages ont fait une boulette en critiquant vivement ou en calomniant le roi. Et s'ils ont été un peu trop timides, le nain rira et leur dira : « Vous flattez trop mon père, il peut parfois totalement se tromper sur les gens. (...)
Quatre victimes : vous avez pu voir que les gens deviennent nerveux... » Il sourira aux PJ, s'arrêtant au milieu de la rue pour leur souffler : « J'ai entendu la conversation avecAlroc, tout à l'heure : je ne crois pas que vous soyez des espions de l'Empire, moi. Je sais que vous voulez accéder à la Mémoire du Monde ; vous avez vos raisons et je ne veux pas les connaître. (...)
Pour l'heure, il doit retourner à la salle du trône, ses absences font se poser des questions au roiAlrocIII, qui commence à croire que son fils est de mèche avec les étrangers qu'il a fait jeter dehors. (...)
Les nains se montreront quant à eux insensibles, terrés dans leur grande cité. Jurhack lui-même a les mains liées, puisqueAlrocIII a découvert l'aide que son fils a apporté aux étrangers. Le vieux roi a interdit au prince de donner des ordres aux troupes, et il ne va pas trahir sa promesse. Mais il remarque, le sourire aux lèvres, que les ordres d'Alrocne sont pas vraiment respectés, puisque les gardes ont quand même laissé entrer les personnages dans la cité. (...)
Alors que les troupes, tendues et excitées par ce combat qui s'éternise, se mettent en marche pour sonner l'hallali, un cri rauque et puissant retentit en un formidable écho depuis l'intérieur de la salle. Les nains, surpris, bouche bée, hurlent : « le Roi !Alrocest à l'intérieur ! » Ceux-ci chargent sans plus de discernement, dans un noble élan pour sauver leur vieux roi d'une mort certaine. (...)
La scène à l'intérieur est apocalyptique, sonnant le glas d'au moins un des deux protagonistes, dans un duel qui se déroule dans la chaleur du brasier éclairant la pièce. La scène est somptueuse dans sa barbarie : Yhsattet étreint le vieilAlrocde ses bras puissant, et tente de lui briser la colonne, alors que le roi parvient à dégager son bras et assène à la créature un formidable coup de sa hache (qu'il a réussi à décrocher de sa ceinture), qui lui brise le crâne en deux. (...)
Les deux corps se crispent dans la formidable explosion du crâne du premier et la rupture de la colonne du second. Les nains se ruent auprès de leur chef, mais il est déjà trop tard :AlrocIII se meurt et, dans un souffle, il appelle son fils, présent parmi les guerriers, qui pleurent déjà. (...)
Mais tu es déjà plus sage que je ne le... Suis aujourd'hui, et... Certainement plus que je ne le serai jamais, puisque je meurs... Ici et maintenant. Ici et maintenant. Les deux seules choses importantes... Mais il est trop tard pour moi... » Le vieuxAlrocIII succombera alors, pleuré par ses fiers guerriers. Au cas (improbable, mais bon) où les personnages aient réussi à régler son compte à Yhsattet avant qu'il n'arrive dans la cité naine,AlrocIII mourra d'une crise cardiaque dans la salle du conseil, suite à un énervement trop prononcé, et aura tout juste le temps de léguer sa prise de conscience à son héritier avant de fermer les yeux dans un dernier soupir. FUNERAILLES ROYALES : Une fois la pression retombée, les nains donneront libre cours à leur tristesse et le cérémonial de la mise en pierre sera rapidement organisé. (...)
Les elfes sont impressionnés, pire, admiratifs devant la loyauté sans faille du « petit peuple ». Le lendemain ont lieu les funérailles d'AlrocIII. Toute la cité est rassemblée dans une vaste caverne, où vingt-deux entrées sont creusées de façon régulière, à même la roche, et surmontées de runes. (...)
Le peuple ne rend aujourd'hui pas hommage aux emblématiques rois du passé et n'est massé que devant une seule crypte. Debout sur un promontoire au-dessus des écritures runiques, un héraut criera le nom d'AlrocIII et tout le monde mettra un genou à terre. Il récitera d'une voix profonde et émue les hauts faits et la vie de ce monarque : «Alrocnaquit l'année du Bouclier Fendu, il y a 37 dizaines d'années. Il devint roi le jour de ses 67 ans, partit à la guerre contre les géants du feu au sud et en revint victorieux, seulement après avoir décimé les rangs des trop grands malfaisants : ils ne revendiquèrent plus jamais nos terres.AlrocIII décida que son règne serait placé sous le signe de la paix plutôt que de la guerre, et rompit les liens militaires qui l'unissaient à l'Empire. (...)
Le héraut descend de son promontoire et des gardes royaux traversent les rangs nains, portant sur leurs épaules un brancard en or sur lequel est allongé la dépouille d'AlrocIII, entouré de ses armes et armures d'apparat. Il donne l'impression de dormir en paix, on pourrait presque apercevoir un sourire de satisfaction sur son visage. (...)
De plus, il fait amener un coffre aux personnages par deux pages : à l'intérieur se trouve la hache queAlrocIII a utilisée pour abattre Yhsattet et un anneau en mithril pur (voir Annexe 15 ). Stupeur dans la salle : certains nains sont outrés par ces cadeaux royaux. (...)
LA GARDE ROYALE : Quantité : quinze guerriers niveau 2 constamment dans la salle du conseil royal lorsque le roi y est présent Dés de vie : 2d10+3 (18 PV en moyenne) Initiative : 0 Vitesse de déplacement : 6,50 m CA : 18 (+8 harnois) Attaques : hache naine (+6 au corps à corps) Dégâts : hache naine (1d10+5) Espace occupé/allonge : 1,50 m*1,50 m/1,50 m Jets de sauvegarde : Réf +2 ; Vig +6 ; Vol +2 Compétences : Intimidation+4 Dons : Arme de prédilection (hache naine), spécialisation martiale (hache naine) Facteur de Puissance de la rencontre : 2 (un garde). 10.ALROCIII : Histoire du Monarque :Alrocest né à Folterhalas il y a 369 ans. Jeune, le roi était un exemple de fierté, de sympathie et de diplomatie, en bon élève de son parrain Reygdor, un maîtreforgeron et guerrier de haut vol, qui s'était fait porte- parole de la cité naine avec les races externes. Reygdor et lui passaient beaucoup de temps ensemble, le roi Falker II (le père d'Alrocet le frère aîné de Reygdor) étant fortement occupé à traiter les affaires de la région. A sa majorité,Alrocsuivit son parrain dans ses escapades chez les humains, les elfes et d'autres gens encore. Même s'ils étaient chaque fois bien accueillis, un évènement tragique fit pencher la balance vers le misanthropisme actuel du roi : Reygdor fut mortellement blessé par une bête féroce qui avait surpris les deux nains dans une forêt près d'Harrional. Ayant brisé son marteau,Alrocemprunta la hache de son parrain et brisa le crâne du monstre avec une facilité étonnante. Reygdor était en effet un forgeron plus qu'émérite, surtout pour son âge (à peine deux siècles et demi), et il semblait que l'arme était enchantée (fait que tout le monde ignorait avant cet incident). (...)
L'attaque, elle, avait été le fait d'une caste de druides peu recommandable qui désirait « tester » leur nouvelle création (Note au MJ : oui, c'est bien celle qui entretenait les ancêtres un peu fêlés de Wigalf ; voir le scénario 4 : Résurrection), etAlrocpartir demander justice à l'Empire, qui ne bougea pas le petit doigt, invoquant les limites naturelles de sa juridiction (le groupe de druides siégeait dans un lieu qui leur était dédié, déclaré indépendante de l'Empire).Alroc, dégoûté par la mesquinerie et la faiblesse des autres races en général et de l'Empire en particulier, rentra à Folterhalas, un an avant de voir son père succomber d'une longue maladie. Là-dessus, la politique intérieure fut fortement changée :AlrocIII décida l'autosuffisance de Folterhalas et son cloisonnement par rapport au monde extérieur : aucun sage étranger ne serait plus toléré dans la Mémoire du Monde, qui serait dès à présent uniquement réservée aux nains. (...)
Les sages présents parmi les géants du feu, voisins de Folterhalas, furent offusqués par cette nouvelle et vinrent négocier leur droit d'entrée. Personne ne comprit comment, le ton monta (avec unAlrocarrogant et très fier de son nouveau poste) et la lutte s'engagea. La guerre entre géants du feu et nains dura près de deux ans, mais Folterhalas fut victorieuse, au prix de nombreux décès nains. (...)
Il ne savait pas quel roi il serait lorsque son tour viendrait, mais il savait déjà quel roi il ne voulait jamais devenir...AlrocIII est un guerrier de niveau 8, bien avant d'être roi. Je ne mettrai pas ici ses caractéristiques complètes, mais juste de quoi vous donner un petit aperçu. (...)
Lever la main sur un roi est signe d'arrêt de mort pour tous : n'hésitez pas à tous les tuer dans le cas extrême où vos joueurs sont idiots.AlrocIII, Roi et Guerrier niveau 8 / 32167 XP. Caractéristiques : For 14, Dex 12, Con 18, Int 13, Sag 7, Cha 13 Dés de vie : 8d10+32 (97 points de vie) Initiative : +5 Vitesse de déplacement : 6,50 m CA : 11 (il ne porte jamais d'armure en temps normal) et 21 (+8 harnois, +2 écu de fer et +1 dextérité) Attaques : hache de Reygdor, « Brise-Coque » +3 (+13/+8 au corps à corps) Dégâts : hache de Reygdor « Brise-Coque » +3 (1d10+7) Espace occupé/allonge : 1,50 m*1,50 m/1,50 m Jets de sauvegarde : Réf +4 ; Vig +12 ; Vol +5 Compétences : Intimidation +10, Diplomatie +5 Dons : Arme de prédilection (hache naine), spécialisation martiale (hache naine), arme en main, science de l'initiative, coup puissant Facteur de Puissance : 8. (...)
Victorieux, les sus cités devraient être considérés par tout nain comme un membre de son peuple et obtenir des égards spéciaux normalement jamais obtenus par les autres races. Ainsi parla Jurhack V, fils deAlrocIII, Roi de Folterhalas ». 15. LES CADEAUX ROYAUX : La Hache de Reygdor, « Brise-Coque » : forgée par le maître Reygdor, cette hache finement ouvragée, au polissage si étincelant qu'on dirait un miroir, est garnie de trois diamants de chaque côté de la tête de hache, forgée dans un bloc de mithril pur. (...)La Mémoire du Monde emmènera vos joueurs vers la plus inestimable des richesses qu'il se peut trouver : le Savoir. Pourchassés et rejetés de toutes parts, survivront-ils aux passés troubles qu'ils devront affronter ? Scénario de niveau 4-5. Lors de ce sixième scénario, les PJ reviennent à Miral avec les otages récupérés dans les lointaines montagnes, où des milliers d'orques sont parqués sur les sommets enneigés, en attente d'une guerre prochaine ...