Un Billet pour Paradis
sur Le Cyberespace de Jérôme Darmont au format (357 Ko)
Contient : vaisseau (37)(...) Dans un premier temps, les personnages sont envoyés sur une planète paradisiaque pour une sorte de stage de remise en forme. Pendant plusieurs jours, tout se passe bien, très bien, trop bien. L'atterrissage d'unvaisseauaussi ancien qu' étrange vient perturber leur quiétude. Il s'agit d'unvaisseauà générations remontant à l'époque pré-triche lumière. Leurs occupants prennent les personnages pour les indigènes de cette planète qu'ils comptent coloniser. (...)
Leurs guildes respectives ont décidé de les inscrire à un programme de remise en condition anti-stress. Le principe est simple : les personnages seront amenés envaisseausur une planète paradisiaque, une planète où ils ne risquent absolument rien et où ils vont passer deux mois à faire une activité de leur choix, loin des pressions de l'Empire, des tracasseries de l'admiteck, de l'envahissement de la technologie et des dangers de leur vie aventureuse. (...)
Il dure une trentaine d'heures. Les personnages peuvent s'occuper comme ils le souhaitent. Les moyens de communication duvaisseausont à la disposition de ceux qui veulent régler leurs affaires avant cette longue absence. (...)
L'île : Les personnages sont débarqués avec leur paquetage, sur une grande île (ils peuvent l'observer à loisir pendant la descente duvaisseau), dans une clairière à une centaine de mètres de la plage. Le pilote leur signale qu'il reviendra dans deux mois les récupérer à ce même endroit. (...)
Si le MJ en ressent la nécessité, il peut dessiner une carte de l'île, mais ce n'est pas vraiment indispensable. Si les joueurs demandent à connaître la forme de l'île pendant la descente duvaisseau, le MJ peut griffonner un vague plan et leur reprendre quand levaisseause pose. La côte est une succession de criques aux plages sable blanc séparées par des récifs et des rochers auxquels la nature a parfois donné des formes étranges. En rentrant dans les terres, le sable laisse peu à peu place à une terre rouge et légère. (...)
Lumière dans le ciel Deux semaines avant la fin du séjour, une nuit, les personnages remarquent que le ciel compte une nouvelle étoile, une étoile plus brillante qui ne bouge pas comme les autres, restant immobile par rapport au référentiel de la planète. Inutile de faire un jet très difficile en astrologie pour comprendre qu'unvaisseauvient de se placer en orbite géostationnaire. C'est tout à fait inhabituel. Il n'est pas assez gros pour être un Léhouine et un Varlet serait entré dans l'atmosphère immédiatement (y compris levaisseaude récupération). De plus, la planète est signalée sur toutes les cartes stellaires comme réserve naturelle inhabitée. Il est donc peu probable que cevaisseausoit celui de pirates : il n'y a ici rien d'assez intéressant à voler et la planète est trop connue pour en faire une cache. En tant que réserve, elle est interdite à la prospection et à la colonisation. Levaisseauest resté trop haut pour qu'il s'agisse d'observateurs venus voir leur comportement pendant ce stage (façon Loft storie ou Kho lanta à l'échelle planétaire). Pendant trois nuits, ce (supposé)vaisseaureste à la même place, bien visible.. Laisser les personnages se perdre en conjectures à son sujet. Débarquement : Le matin du quatrième jour, unvaisseauspatial approche. Les personnages ont le temps de le voir car il approche très lentement, comme prudemment, faisant de nombreux passages en diminuant progressivement son altitude. Il s'agit d'unvaisseauétrange, un modèle visiblement très ancien (type NT 4 ou 5). Un personnage réussissant un test difficile approprié (Conduite NT4 à 6, Technologie Universel, Estimation, etc.) comprend qu'il s'agit d'une véritable pièce de musée : unvaisseauterrien du 30ème siècle environ (c'est un peut comme si, au 20ème siècle, vous voyiez aborder un drakkar viking sur une plage d'Hawaï). (...)
En réussissant le même test mais facile (les deux tests peuvent être combinés), il peut se rendre compte qu'en fait, visiblement, ce n'est pas vraiment unvaisseauspatial mais plutôt une navette planétaire qui doit provenir d'unvaisseauresté en orbite. Une chose est sûre, il ne ressemble pas auvaisseauqui les a amenés sur cette planète. Son comportement rend peu probable qu'il s'agisse de leur navette de récupération passant en avance, son aspect archaïque écarte l'hypothèse de pirates ou de contrebandiers. Levaisseauapproche avec tant de précautions que les personnages ont tout le temps de se préparer à la venue de leurs étranges visiteurs, qu'ils souhaitent leur faire bon accueil en leur préparant des vivres ou qu'ils jugent plus sage de se cacher, ou même de se barricader derrière des défenses sommaires. (...)
Impossible de convaincre ces hommes que les personnages et cette planète font partie d'un immense empire galactique. Eux dont les ancêtres ont quitté la Terre à bord duvaisseaule plus avancé de son temps, comment pourraient-ils imaginer que le progrès les a rattrapés et que les vaisseaux actuels peuvent franchir en quelques jours l'espace que le leur a mis des générations à parcourir, bref que leurs vies et celles de leurs aïeuls ont été inutilement gâchées. (...)
) END : La fin de ce scénario est totalement ouverte. Une seule chose est sûre, à la fin prévue du séjour, levaisseaude récupération passe prendre les personnages. Qui sait dans quel état il va trouver la zone, les personnages et les colons. (...)
500 couples s'embarquaient vers un but que découvraient, au mieux, leurs petits-enfants. Une fois chacun en place, levaisseauétait accéléré jusqu'à 30 000 km/s par des fusées largables. Le long voyage en vase clos commençait alors. (...)
Le voyage touche à sa fin, les précieuses réserves de carburant destinées au freinage sont brûlées, et la « verdoyante » repérée avant le départ se révèle être un enfer de roches en fusion et de gaz cyanogènes, 5 % des voyages finirent ainsi. Mais, quand bien même levaisseauparvenait à atteindre un monde habitable, se posait un dernier problème : la régression. Les voyageurs, las d'être enfermés dans un espace trop exigu, refusent désormais d'oeuvrer avec des gens qu'ils ont appris à détester. (...)
Il était composé de quatre parties : - Le Collecteur avait la forme d'un cylindre aplati. Situé tout à fait à l'avant, le Collecteur avait un diamètre démesuré par rapport au reste duvaisseau. Là étaient montés le laser et le champ magnétique. - Le Module habitable, où prenaient place l'équipage, les passagers, les systèmes de pilotage, les navettes et la cargaison. (...)
Par contre, l'équipage du mange-poussières n'avait vieilli que de 7 ans et 3 mois... Le rapport entre le temps 'objectif' des planètes et celui, 'subjectif', duvaisseauest appelé facteur Tau (?). A 90 % de la vitesse de la lumière, ? est égal à 2,29. Mais au cours des siècles suivants, les mages-poussières firent encore des progrès. (...)
Les premiers passagers de ces vaisseaux entièrement automatisés furent un couple de chimpanzés, une douzaine de rats blancs et quelques insectes qui tous supportèrent parfaitement les vols elliptiques dont le plus long dura quinze mois (en temps planétaire). Pour le premiervaisseauà passagers humains de ce nouveau mode de propulsion, dont on pressentait déjà qu'il allait révolutionner le vol spatial, les autorités terriennes décidèrent de faire les choses en grand. Il s'agissait de construire le plus vastevaisseauà génération jamais conçu. Ce fut le projet Sisyphe. Dans ce projet, tout n'était que gigantisme et démesure. La taille duvaisseauétait trois fois supérieure à celle du plus gros de ses prédécesseurs. 4000 personnes pouvaient embarquer dans cette véritable ville flottante. (...)
Grâce à la nouvelle technologie, l'accélération constante permettait d'assurer une gravité uniforme dans tout levaisseauet de s'affranchir de l'habituelle structure cylindrique en rotation. Outre différents ateliers scientifiques indispensables pour occuper l'équipage, il contenait tout ce que l'on peut imaginer dans une telle communauté : structure médicale digne d'un hôpital, jardins hydroponiques avec lumière solaire artificielle pour la production de fruits et de légumes, un centre sportif et ludique, plusieurs salles de sport et même une piscine, luxe suprême dans un environnement où l'espace, l'eau et la gravité sont si rares. (...)
18 ans plus tard, elles furent détruites dans l'attenta du centre d'études spatial de Bergham, mais ceci est une autre histoire... Et levaisseaului-même ? Eh bien, pour ce projet exceptionnel, il fallait une destination exceptionnelle. (...)
Le Sisyphe avait été lancé vers le bras du Sagittaire, pour être le premier à traverser l'immense vide qui le séparait du bras d'Orion où se trouve la Terre. Et, puisque telle était sa mission, il traversa le temps et l'espace. Jusqu'à aujourd'hui... Levaisseau: Ce gigantesquevaisseauest une véritable ville flottante abritant près de 4000 personnes. Il comprend tout ce qu'une telle communauté peut souhaiter. (...)
En termes d'Empire Galactique, c'est l'équivalent d'un classe V avec un confort de type 3 ou 4, c'est à dire un véritable monstre, même selon les critères du 100ème siècle. Les personnages auront du mal à imaginer qu'un telvaisseauest pu être construit au 28ème siècle. En gros, il s'agit d'un cylindre gigantesque avec quelques hublots de plus ou moins grand taille (du hublot d'avion à la baie vitrée). (...)
Tout membre d'équipage en connaît par choeur le plan et s'y déplace avec aisance. Plusieurs ascenseurs le long de l'axe duvaisseaupermettent de se déplacer rapidement d'un bout à l'autre. Les cabines ressemblent à des chambres d'hôtel un peu basses de plafond. (...)
Même à des vitesses approchant celle de la lumière et des problèmes de relativité qui en découlent, pour les occupants duvaisseau, le voyage a tout de même duré plus de deux siècles. Et durant ce temps, la mentalité a quelque peu changé à bord. (...)
Dans son esprit, devenir le gendre du capitaine lui ouvrirai la voie vers les plus hauts grades. Il se voit bien devenir finalement capitaine duvaisseau. Bob Rix, qui a les mêmes ambitions, ne s'entend pas bien avec lui. Malheureusement pour lui, la belle Madelyn le repousse régulièrement car c'est un macho arriviste sans aucune sensibilité. (...)
Sa religion a pour lui autant de force (si ce n'est plus) qu'une vérité scientifique. Selon sa vision, l'équipage duvaisseauest composé d'émissaires des créatures de Dieux, les hommes, venus de la planète où le Créateur fit naître la vie. (...)Cette dernière semaine a été particulièrement éprouvante : un repère de pirate à détruire, un réseau de trafiquants de triphilobétamorphine à démanteler, un complot planétaire à déjouer, les tueurs du clan Markon-Sam lâchés sur vos talons, une bulle qui tombe en panne en pleine jungle hostile et enfin rentrer chez soi pour s'apercevoir qu'on vous a coupé l'eau potable et l'hypercom pour un payement en retard. Et maintenant, la voisine qui frappe à votre porte parce que son chat est coincé ...