Le Château des Carpathes
sur Le Cyberespace de Jérôme Darmont au format (376 Ko)
Contient : indépendance (4)(...) Prologue : « La famille des comtes de Télek, l'une des plus anciennes et des plus illustres de la Roumanie, y tenait déjà un rang considérable avant que le pays eût conquis sonindépendancevers le commencement du XVle siècle. Mêlé à toutes les péripéties politiques qui forment l 'histoire de ces provinces, le nom de cette famille s'y est inscrit glorieusement. (...)
Avec ses plateaux livrés à la culture, ses luxuriants pâturages, ses vallées capricieusement dessinées, ses cimes sourcilleuses, la Transylvanie, zébrée par les ramifications d'origine plutonique des Carpathes, est sillonnée de nombreux cours d'eau qui vont grossir la Theiss et ce superbe Danube, dont les Portes de Fer, à quelques milles au sud, ferment le défilé de la chaîne des Balkans sur la frontière de la Hongrie et de l'Empire ottoman. Tel est cet ancien pays des Daces, conquis par Trajan au premier siècle de l'ère chrétienne. L'indépendancedont il jouissait sous Jean Zapoly et ses successeurs jusqu'en 1699 prit fin avec Léopold 1er, qui l'annexa à l'Autriche. (...)
Ils furent mêlés à toutes ces guerres qui ensanglantèrent les provinces transylvaines; ils luttèrent contre les Hongrois, les Saxons, les Szeklers; leur nom figure dans les « cantices », les « doïnes », où se perpétue le souvenir de ces désastreuses périodes; ils avaient pour devise le fameux proverbe valaque: Da pe maorte! « donne jusqu'à la mort ! » et ils donnèrent, ils répandirent leur sang pour la cause de l'indépendance- ce sang qui leur venait des Roumains leurs ancêtres. Vers le milieu du XIXe siècle, le dernier représentant des seigneurs de Gortz était le baron Rodolphe. (...)
Quant au baron de Gortz, le bruit courut qu'il s'était patriotiquement joint au fameux Rosza Sandor, un ancien détrousseur de grande route, dont la guerre de l'indépendanceavait fait un héros de drame. Par bonheur pour lui, après l'issue de la lutte, Rodolphe, de Gortz s'était séparé de la bande du compromettant «betyar», et il fit sagement, car l'ancien brigand, redevenu chef de voleurs, finit par tomber entre les mains de la police, qui se contenta de l'enfermer dans la prison de SzamosUyvar. (...)Ce scénario est une hybridation entre le roman de Jules Vernes « Le Château des Carpates » et « The Steel soprano » un scénario Falkenstein tiré de la revue anglaise « White Wolf Inphobia ». L'association me semblait intéressante et j'espère qu'elle vous enchantera. Julian Pondaven - Août 2002. 1 Le château des Carpathes. Collection Librio - Le livre à 10 francs ou sur http://jv.gilead.org.il/bage/carpathes/ . Prologue : « La famille des comtes de Télek, l'une des plus anciennes ...