Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : concert (3)(...) Ils surgissent si vite que j'ai à peine le temps de les entrevoir : Des êtres massifs, couverts d'une fourrure blanche immaculée, les yeux rouge sang, leurs bras épais se terminant par des griffes blanches acérées. Ils me bondissent dessus dans unconcertde hurlements bestiaux. J'évite le coup de griffe du premier d'une roulade en arrière, du coin de l'oeil, j'aperçois la traînée d'étincelle que laissent les griffes lorsqu'elles atteignent le bloc de glace non loin de moi. (...)
Je m'en moque tant j'ai froid et je suis couvert de gel, des morceaux de glaces retombent partout autour de moi tandis qu'un brouillard givrant se referme sur moi. Soudain, dans unconcertde rugissement, une avalanche de griffes et de crocs, de fauves blancs, déferle sur moi. Elle est brisée par une explosion d'éclairs. (...)
- Je ne veux pas avoir à choisir mon camp, Ciel noir. - Tu n'auras pas à le faire. Dis-je. Je me retourne. Mon poing et le pouvoir jaillissent deconcert. Mon coup est un vieux truc vicieux pour calmer les étrangers rendus fou par les hurlements du vent, un vieux truc pour se débarrasser des amis, des parents encombrants, qui vient la cueillir dans l'estomac. (...)