Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : électrique (3)(...) Le frottement de sa peau pâle contre la mienne ressemble à une promesse de paradis, mais la morsureélectriquede son aura et le souvenir du destin de Boeuf Assoiffé coupent largement mes allants. Malgré la douleur, mon pouvoir me préserve des effets ravageurs du sien. (...)
Un rire amusé s'échappe de ma gorge au moment où ces mots traversent ma pensée : « Ne t'en fais pas pour moi. » Son aura blanche, froide etélectriques'anime comme une chose vivante, lorsqu'elle saute à nouveau, elle semble plus voler qu'autre chose, dans son armure de plate qui ne lui semble pas plus lourde que mes vêtements. (...)
Je cours au milieu de l'odeur d'ozone étrange qui sature la zone, de la poussière brûlante soulevée et projetée en tout sens par les impacts des éclairs sur les rares troncs d'arbres encore debout. Je parcours les cinquante mètres de démenceélectriqueau travers duquel le Trône d'Orage m'apparaît comme un fantastique monstre de jade bleu et de pierre grise dont les yeux de verre froid sont fixés sur moi, ces treize tours tendues vers le ciel. (...)