Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : espoir (3)(...) J'ai été aussi stupide que lui, au fond, j'ai tenté de sauver une situation perdue d'avance. La cruauté de ce genre de moment viens du fait que l'on à parfois encore unespoir, alors qu'il est plus qu'infondé. Tout ce qui reste, après, ce sont les regrets. Quand il reste quelque chose. (...)
Les Aïnouks ne sont pas des enfants de coeurs, mais ils ne font pas le poids face au Héraut. L'auraient-ils su, ils n'auraient pas mit tout leurespoiren un étranger. J'entends l'étrange voix du Héraut, elle couvre le souffle du vent, les hommes et les bêtes se tiennent dans un silence craintif lorsqu'il élève la voix. (...)
La neige longe toujours la faille, mais au-delà, il y a l'herbe jaunie par le soleil, qui ondule tranquillement, ses racines creusant tranquillement la terre et faisant bourgeonner unespoirprintanier dans mes pensées. Je finis de me hisser sur le rebord et mon regard rencontre celui d'Aewyll. (...)