Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : spectre (3)(...) Puis une nouvelle explosion de lumière prismatique apparaît : l'ange. A nouveau, je tente de lui tordre le cou, en vain, mes mains le traverse comme lespectrede lumière qu'il ne semble qu'être, et il débite son message sans même s'interrompre. « Je suis réellement impressionné, Exalté de l'Aube, les anciennes légendes semblent plus que teintées de vérité, mais ce n'est pas fini, je peux faire pire. (...)
Je me rue sur ce qui ressemble aux portes de bois des écuries. Je franchis les portes, traverses les écuries comme unspectre, les chevaux hennissent sur mon passage, autant pour la discrétion, et je croise un palefrenier qui hurle en se recroquevillant dans un coin de paille sur mon passage. (...)
L'instant d'après la porte de bois claque derrière moi et je me retrouve dans un long couloir encombré de selles, de fers - à - cheval, d'armes et d'équipements divers. Je le traverse comme un éclair,spectred'or poussé par un vent de vengeance. Suit un escalier. Mes pas résonnent sur ses marches alors que je les gravis quatre à quatre. (...)