Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : survie (2)(...) Malheureusement, ce n'est pas le cas aujourd'hui et nous nous retrouvons à devoir partager les chances desurviecomme les cartes au poker : un peu au hasard, un peu à la finasserie. « Les choses légères, dit Pigeon Fou, doivent être traitées avec attention, et les choses graves avec légèreté. (...)
Sa voix est calme, porte un regret étrange dans son ton, comme une femme enceinte porte l'enfant. « Où était la gloire ? Où était le combat pour lasurvie? Ce n'était rien de tout cela, c'était juste un carnage à sens unique. En fait, en vous combattant de la sorte, nous nous rabaissions au niveau des hommes, qui entreprennent un combat seulement lorsqu'il est gagné d'avance. (...)