Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : titanesque (3)(...) Elle possède un drôle de parfum et je ne me résous à la boire que tard car je crains qu'elle ne soit empoisonnée, sans fondement. C----- Vers la fin du troisième jour, le vent souffle plus fort, Il gronde sur la plaine comme untitanesquefauve sur sa proie. Je vois des nuages de poussière qui tourbillonnent, qui cachent les cieux et plongent la plaine dans les ténèbres, ils sont aspirés par des fleuves d'air invisibles qui filent dans ma direction, passent par-dessus ma tête en hurlant et qui me jettent au sol lorsque leurs souffles m'effleurent. (...)
Je nettoie mes yeux, et j'aperçois l'étendue de la menace : tout l'horizon se soulève, une raz-de-marée de poussière qui dévale la steppe telle une vaguetitanesquequi déferle sur l'univers comme un monstre avide. Je me trompais. Il ne cherche pas à m'épuiser. (...)
Certains des grêlons sont acérés comme des couteaux, les autres sont pires. Le vrombissement qu'ils produisent en tombant est comparable à celui d'untitanesqueessaim d'abeilles géantes, et leurs bruits, lorsqu'ils percutent le sol, ressemble à celui d'un coup de tonnerre sans fin. (...)