Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : artisans (9)(...) Flattée par tant d'amour, mais incapable de décider qui de Alaeddine l'al-kimiyat ou de Lakhdar le Mudjahid, elle voulait épouser, Yasmina leur lança un défi : celui qui lui construirait la plus belle ville en lieu et place de l'oasis deviendrait son époux. Chacun redoubla alors d'effort pour trouver lesartisans, les architectes et les ouvriers nécessaires à leur projet. Ainsi furent construites les deux médinas qui ceignent le grand souk des deux portes, chacune bâtie à partir de l'un des yeux de Manat. (...)
Entourés d'une milice propre à leur école, le plus souvent composée de mages en plein noviciat, ils effectuent des contrôles et redressements réguliers chez les marchands,artisanset propriétaires fonciers de la médina Al-Alaeddine. Cette école produit aussi certainement des mages-commerçants parmi les plus efficaces du continent jazîrati. (...)
Lorsque jadis il fallut affronter les Agalanthéens, du temps où ceux-ci chevauchaient des animaux fabuleux et des machines volantes, les rois saabi eurent souvent recours à des bataillons de Mudjahidin montés sur des tapis volants pour les affronter. Ils firent alors appel à desartisansbien particuliers : les fileurs de cheveux de djinns de Yasminabad. L'oasis accueillait en effet une colonie de djinns dont l'impôt, pour vivre parmi les hommes, se payait en mèches de cheveux (cf. (...)
Mages dans une cité de mages, il possèdent un statut de quasi noblesse et vivent dans des ateliers richement décorés où circulent les parfums des encens les plus voluptueux et des thés les plus fins. La guilde des mosaïstes de Sagurtha : Les fondateurs de la guilde étaient tous desartisansmosaïstes, Héritiers des dragons, qui s'étaient fixés comme but de retrouver la mythique mosaïque de Sagurtha. (...)
Près du palais, ils côtoient d'autres nobles, des artistes et de riches marchands. Près des remparts, ils sont au milieu des soldats, des mercenaires, desartisanset des camelots. Ecole Jidar al'iblis Dans le principe très proche de l'école des gardiens des gouffres de l'Al-Alaeddine, Jidar al'iblis se veut gardienne des portes infernales. (...)
L'école se situe dans les quartiers du Sud de l'Al-Lakhdar, près des portes qui mènent à la terre des gouffres. Ces quartiers populaires sont peuplés d'artisans, forgerons, joailliers, émailleurs et tanneurs pour l'essentiel, et jonchés d'un nombre incalculable de petites tavernes et d'hôtelleries à bas prix. (...)
Un pacte fut passé entre un grand prêtre de Mardûk et une centaine de djinns : ils seraient exemptés du respect de cette loi à condition qu'ils cèdent en impôt quelques mèches de cheveux à desartisanshumains qui s'en serviraient pour tisser des tapis volants. Ainsi furent-ils accueillis et acceptés à Yasminabad comme des habitants normaux de l'oasis. (...)
Avec le temps, on estima que l'impôt avait été suffisamment payé et de nos jours, les djinns ne sont plus obligés de donner leurs cheveux aux humains. Ils ne sont plus tous hôteliers, certains s'étant faitsartisans, amuseurs, poètes ou mercenaires. La région : La province qui abrite Yasminabad n'a jamais été considérée comme un royaume caravanier à part entière car ses princes n'ont jamais désiré se soustraire à l'autorité de Kh'saaba. (...)
Pouvoirs : Le cimeterre du frère n'a que peu de pouvoir, ce n'est pas là son originalité. Ce qui démarque ces sabres de sabres normaux, c'est qu'ils sont forgés par desartisanscyclopes usant d'un savoir magique ancestral. Lorsqu'en la terre des gouffres deux hommes, liés au point de s'aimer comme des frères, affrontent les forces infernales, il s'en trouve toujours un pour laisser son âme se noircir, nul n'y peut rien, la lutte éternelle des forces chthoniennes et des créatures célestes se répercute ainsi symboliquement. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...