Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : femme (7)(...) En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la mêmefemme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. (...)
Priant la déesse durant trois semaines, lui sacrifiant vingt chevreaux et allant s'offrir nue au sommet d'un djebel de la terre creuse voisine, Yasmina attira enfin l'attention de la déesse. Agushaya écouta les requêtes de la jeunefemmeet lui offrit enfin le don de non-sommeil. Plus jamais Yasmina n'éprouverait le besoin de dormir. (...)
Zone franche : De tout temps, il a été entendu entre les kahini et les cheikhs qu'une partie de l'oasis devait rester soustraite à leur autorité. « On ne soumet pas le désert » a jadis dit le valeureux Tufiq, « on l'épouse comme unefemme, et comme à unefemme, on ne lui prend que ce qu'il nous laisse ». Ainsi décida-t-on jadis de laisser libre la bande de sable qui séparait les deux médinas. En ce lieu, chacun est libre d'aller et venir, d'acheter et de vendre, sans rendre de compte à personne. (...)
Dans ces cas là, le lourd poids qu'ont à porter les fidèles de cette Parole se manifeste de bien des façons : certains errent, larmoyants et incapables, d'autres se renferment derrière un masque de mort et refusent de se mouvoir et de se nourrir, d'autres enfin sont pris d'une rage meurtrière et déchaînent sur leurs concitoyens toute la puissance destructrice de leur magie. Heureusement, la grande majorité des mages n'assumant pas le sacrifice de leurfemmeà leur Parole, se contente d'une catharsis par la poésie ou toute autre forme d'art. Expression artistique à laquelle ils offrent les atours sinistres d'une vie passée à côtoyer les fantômes, et dont la particularité est connue de tous les esthètes de Jazîrat sous le nom de style yasminabadi. (...)
Conseillé par de nombreux sages et savants, et assisté par le maqqabah Chem-Tov Bar Dayane et par sa proprefemmeAnâva, le patriarche est un homme aimant et aimé ayant tissé de nombreuses relations avec les mages qui gouvernent la cité ainsi qu'avec les mosaïstes de Sagurtha dont il finance une partie des recherches. (...)
Les Paroles 2 et 3 sont décrites dans le paragraphe spécifique à chaque école. Première parole : Le lien qui s'est créé entre le kahini et safemmeau terme du voyage initiatique dans les puits du désert des gouffres influe désormais sur son rapport à la magie. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...