Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : batterie (9)(...) Ils semblent se livrer à une grande activité derrière leur protection, mais il est impossible de voir ce qu'ils font Un personnage qui aura la (très) bonne idée de monter dans le clocher s'apercevra que l'ennemi est en train de mettre enbatterieune couleuvrine sous le couvert des charrettes. Quand la pièce est chargée, les huguenots retirent les charrettes, et canonnent la barricade ! (...)
Pour éviter cette catastrophe, il faut réagir très vite. Un arbalétrier posté dans le clocher peut tenter de faire exploser labatterieen tirant avec des carreaux enflammés sur les tonnelets de poudre noire des artilleurs (et il faut une bonne minute pour grimper dans le clocher...) ; toutefois, la distance qui sépare le tireur ainsi placé de labatterieest de 120 pas et génère donc un malus de cinq dés... Cette distance est trop grande pour que la portée d'une arquebuse soit efficace. La meilleure solution reste l'attaque pour détruire labatterieennemie. Si au bout de cinq minutes les PJ n'ont pas proposé cette action, c'est Gratien et Henriot qui prennent l'initiative de l'assaut. (...)
Outre les PJ qui se lancent dans l'assaut, le commando catholique comporte Gratien, Henriot, trois arquebusiers et trois piquiers. Benoît Trognet suit sur les arrières et couvre les attaquants. Labatteriehuguenote est défendue par les gens de pied de Jacques de Francheville ; elle compte quatre arquebusiers, deux arbalétriers et six piquiers protégés par les charrettes ; elle compte aussi trois artilleurs, qui ne se battront que s'ils sont attaqués personnellement. Les catholiques ont plusieurs solutions pour neutraliser le canon : 1. Abattre les gardes de labatterie: s'il y a de nombreux blessés ou tués parmi eux, ils ne pourront plus déplacer les charrettes pour ouvrir le champ de tir du fauconneau. (...)
Il suffit toutefois qu'un seul soit encore valide pour diriger efficacement de simples soldats et continuer à manoeuvrer la pièce. 3. Détruire labatterie: l'idéal est de prendre labatterie, d'installer une mèche sur un tonnelet de poudre noire et de prendre la fuite avant que tout n'explose. Ce type de sabotage nécessite un test facile sous ' Armurerie' ou sous ' Artillerie' ; un échec provoque l'explosion alors que les saboteurs sont à 35 pas du fauconneau ; un échec critique provoque une explosion alors que les saboteurs sont à 15 pas du fauconneau. (...)
Appliquez-leur les dégâts suivants : à 10 pas et moins du fauconneau : Dégâts 6 à 11 à 20 pas du fauconneau : Dégâts 5 à 21 à 30 pas du fauconneau : Dégâts 4 à 31 à 40 pas du fauconneau : Dégâts 3 à 41 à 50 pas du fauconneau : Dégâts 2 à 51 à 60 pas du fauconneau : Dégâts 1. 4. S'emparer de labatterie: cela n'a de sens que si un des PJ au moins dispose de la compétence 'Artillerie'. En outre, il faut au moins cinq hommes solides (plus de deux en Puissance) pour manoeuvrer ou déplacer le fauconneau, et il faut en outre récupérer tonnelets de poudre noire (un homme peut en porter au maximum deux) et les boulets de calibre 7. (...)