Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : camp (5)(...) L'entrée du village est tenue par quelques gens de pied de Jacques de Francheville, dont les panaches ou les casaques blancs montrent l'appartenance aucamprebelle. Les PJ pourront facilement les bousculer, mais, un peu plus loin, une dizaine de piquiers tentent de les arrêter. (...)
Mettez en scène un accrochage confus et violent, déchiré par les flammes des pistolets et des arquebuses, le fracas des détonations et les hurlements des combattants, envahi par la fumée épaisse de la mousqueterie qui prive bientôt les défenseurs des barricades de presque toute visibilité. Ce combat est aussi une bonne occasion pour familiariser les PJ avec les personnalités ducampcatholique. Gratien d'Azergues galvanise ses hommes par son courage tranquille et les bravades insolentes lancées à l'ennemi. (...)
Sinon, c'est Marie, la femme de François, qui le découvre, et qui fait retentir tout l'hôtel d'Azergues de ses hurlements. Aussitôt, c'est la consternation et la panique dans lecampcatholique. On se rassemble en masse dans la chambre du mort : François d'Azergues est assis, grotesque, sur sa chaise percée, les chausses sur les genoux et une dague enfoncée dans le cou jusqu'à la garde. (...)
Au cours du scénario, l'avocat jouera donc double jeu ; d'une part, il se méfiera de sa mère et de son neveu, prêt à tout moment à trahir pour rejoindre lecampde Jacques de Francheville ; d'autre part il animera la défense du bourg dans l'espoir que Gratien soit tué au cours d'un accrochage. (...)
Il a revêtu ses plus beaux vêtements sacerdotaux aube, chasuble, surplis et étole - pour galvaniser les défenseurs catholiques de son église. Portrait moral : Le père Bouillard est un homme tout d'une pièce, sûr de sa foi et sûr de soncamp. Il abhorre la Réforme et ses agents, et il est prêt à se faire tuer plutôt que de livrer son église aux protes- tants. (...)