Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : chambre (5)(...) C'est alors que Jeanne quitte Marie en prétextant qu'elle a besoin d'un peu de repos et se rend dans lachambrede son fils. Elle le surprend alors qu'il se soulage sur sa chaise percée. Elle prétend vouloir rediscuter avec lui de la proposition qu'il lui a faite quelques heures plus tôt - et, pendant qu'il a l'attention détournée, elle subtilise sa dague, abandonnée sur une chaise avec son baudrier. (...)
Deuxième assaut huguenot : Alors que les PJ dorment depuis une bonne heure, leur sommeil est troublé par plusieurs coups de feu. Henriot La Gaule fait irruption dans leurchambre, leur annonce que les huguenots lancent un nouvel assaut et que Monsieur d'Azergues les supplie de joindre leurs forces à celles des défenseurs. (...)
Aussitôt, c'est la consternation et la panique dans le camp catholique. On se rassemble en masse dans lachambredu mort : François d'Azergues est assis, grotesque, sur sa chaise percée, les chausses sur les genoux et une dague enfoncée dans le cou jusqu'à la garde. (...)
Voici l'exposé d'un certain nombre de pistes que vos PJ pourront suivre, mais attendez-vous à improviser - car les joueurs savent toujours se montrer surprenants... 6. Lachambredu mort : Sur place, les PJ peuvent découvrir plusieurs indices intéressants en examinant le corps : 1° S'ils examinent la dague qui a servi à tuer François d'Azergues, la plupart des familiers la reconnaîtront comme étant l'arme du défunt. (...)
Si les PJ se montrent particulièrement habiles, elle pourra même livrer des renseignements capitaux : d'une part, l'acharnement avec lequel Louis a harcelé Anne quelques heures auparavant, sur son lit de souffrances, pour la convaincre de plaider la capitulation auprès de son cousin (mais Marie n'en a pas saisi le détail, car Louis parlait à voix basse) ; d'autre part, le fait que Madame Jeanne a quitté lachambrede Jeanne à deux reprises: la première fois pour aller discuter en tête-à-tête avec François (absence que Louis que Louis mit à profit pour harceler Anne), la seconde fois pendant une demi-heure, pour se reposer. (...)