Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : chevaux (4)(...) Dans ce cas, multipliez les tests d'équitation - si les PJ en ratent, ils sont rattrapés par un ou deux chevau-légers en pointe, et de brefs accrochages peuvent avoir lieu. Mettez l'accent sur l'épuisement deschevaux, ménagez le suspense en distançant les poursuivants, puis en les faisant réapparaître à la faveur d'un incident: passage d'un gué mal négocié, cheval qui boîte, chute due à un échec critique en équitation, malaise d'Agrippine épuisée par la chevauchée. (...)
Méfiez-vous aussi de PJ astucieux qui tenteraient de se dissimuler pour laisser passer leurs poursuivants et rebrousser chemin ; une bonne parade consiste à laisser en arrière une vingtaine de chevau-légers qui abreuvaient leurschevauxà une fontaine ou à une source... 115 rabattront à nouveau les PJ vers le Bois d'Oingt et les empêcheront de reprendre la direction de Villefranche. (...)
Arrivée au Bois d'Oingt : En fin de soirée, les PJ ont les jambes et les reins rompus par la chevauchée ; leurschevauxsont trempés de sueur et bronchent d'épuisement. Les montures des chevau-légers ne semblent guère en meilleur état, mais les huguenots les talonnent toujours. (...)
Le barrage huguenot est disloqué par la fusillade, et les PJ aperçoivent Gratien d'Azergues qui leur adresse de grands signes et leur crie de rejoindre la protection de la barricade et de ses gens. Si vous voulez rendre la tension insoutenable, quelqueschevauxde PJ tombent alors d'épuisement ou sont fauchés par des balles perdues, et les chevau-légers s'engouffrent en chargeant dans la rue sur leurs arrières. (...)