Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : grande (11)(...) Marguerite, en particulier, était pleine de fraîcheur, et elle dévorait avec de grands yeux de biche le colonel de Cossé, le héros de Perpignan et le fils du grand fauconnier... Charles de Cossé était en effet un homme d'unegrandeséduction (l'histoire l'a retenu sous le surnom du 'beau Brissac'), et il ne fut pas insensible au charme de la jeune demoiselle d'Azergues. (...)
D'une part, François d'Azergues a dû être tué net, la dague ayant traversé de part en part la gorge et la nuque; il faut unegrandeforce ou unegrandemaîtrise pour tuer ainsi un homme. D'autre part, le sang du mort est à demicoagulé quand on le découvre, ou complètement coagulé si les PJ attendent quelques temps avant de l'examiner ; cela semble signifier que François a été tué depuis un certain temps, sans doute avant l'assaut des huguenots... (...)
Un test de 'Calligraphie' réussi permet de déduire que l'encre est très récente (quelques heures tout au plus), et qu'elle a dû être rédigée sur un support instable (un dos ou une cuisse). Elle porte le texte suivant : 'Monsieur, Je vien d'arriver aveques mes gens & je trouvegrandeconfusion en la place. Je vous prie de m'esclairer sur les causes de ce brouillis. On m'annonce aussi que Mademoiselle d'Azergues seroit navrée d'un fort méchant coup. (...)
Il ignore le détail de l'affaire Germain Trognet car il était déjà au service du maréchal de Brissac à l'époque. Il a eu connaissance du projet de mariage entre Anne et Jacques de Francheville, et manifeste unegrandereconnaissance à sa grand-mère pour avoir rompu l'affaire. Il reconnaît qu'il aime sa cousine, et il est au désespoir de la savoir mourante. (...)
Elle se rappelle simplement qu'elle sortait de l'église où elle avait été déposer un bouquet de primevères aux pieds de la Sainte-Vierge, qu'elle a vu unegrandepresse d'hommes en armes, que des coups de feu sont partis en tous sens et qu'elle a couru vers l'hôtel d'Azergues. (...)
Le curé connaît l'amour 'coupable' entre Gratien et Anne, et juge que la décision d'écarter Gratien fut fort sage. Il nourrit aussi unegrandeestime pour les dames d'Azergues, en particulier pour 'Madame Jeanne', dont la foi catholique lui semble beaucoup plus profonde que celle de ses fils. (...)
A une centaine de pas, une douzaine de huguenots sont en train de bloquer la rue avec deux charrettes. Ils semblent se livrer à unegrandeactivité derrière leur protection, mais il est impossible de voir ce qu'ils font Un personnage qui aura la (très) bonne idée de monter dans le clocher s'apercevra que l'ennemi est en train de mettre en batterie une couleuvrine sous le couvert des charrettes. (...)
) ; toutefois, la distance qui sépare le tireur ainsi placé de la batterie est de 120 pas et génère donc un malus de cinq dés... Cette distance est tropgrandepour que la portée d'une arquebuse soit efficace. La meilleure solution reste l'attaque pour détruire la batterie ennemie. (...)
Il porte un pourpoint de buffle, un beau baudrier où sont passées une dague et une épée italiennes. Il s'adressera avec unegrandecivilité aux PJ, mais semble manifestement un peu dépassé par les événements. Portrait moral : Les PJ ne pourront s'en faire une idée qu'au travers des témoignages parfois contradictoires des survivants. (...)
Il avait vu d'un très mauvais oeil le projet de mariage entre Anne et Jacques de Francheville, et voue unegrandeestime à 'Madame d'Azergues' (Jeanne) pour être parvenue à rompre ce projet. Il remplit les devoirs de son ministère avec rigueur, donne sa bénédiction aux troupes avant le combat, et fournit les secours de la religion aux blessés et aux mourants. (...)