Liber Tolosa - Les cathares
sur CDS Editions au format (8.8 Mo)
Contient : languedoc (5)(...) C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans leLanguedocaux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. (...)
Il émanait d'eux, et, surtout, du personnage central, dont il ne distinguait pourtant que la silhouette, une aura de force, de pureté spirituelle intense, comme s'ils n'étaient que les réceptacles passagers d'une lumière divine, comme si leur âme n'attendait que la fin de la réunion pour se libérer à tout jamais des entraves du monde terrestre, ce monde sans Dieu où ils étaient tous condamnés à vivre... Peu à peu, Bons Hommes et Bonnes Femmes les rejoignirent, un par un ou par petits groupes et disparurent tous, happés par l'obscurité, à l'intérieur des murailles... Les croisades Albigeoises : Je reprends ici l'histoire laissée en friche par mon prédécesseur, il me faut en effet - le récit ne serait pas complet sans cela - m'exprimer au sujet des heures les plus sombres de notre belle région, celles où le sang coula et coula encore, irriguant tel un fleuve les terres deLanguedoc, celles où des centaines de milliers d'hommes et de femmes périrent sous les coups des croisés et dans les flammes des bûchers érigés par les envoyés du pape. (...)
En quête de fonds, un peu partout en Europe, les préparatifs traînent. Ses légats ne sont pas toujours très bien accueillis. Dans leLanguedoc, une hérésie gronde et les reproches aux clergés locaux et à la noblesse sont très mal reçus. (...)
L'ennemi, Simon de Montfort, tentant de reprendre Toulouse, est tué, la tête fracassée par un rocher envoyé par une femme depuis la tour Montgaillard, en 1218. LeLanguedocreprenait des forces. C'est alors qu'en 1224, son fils, Amaury de Montfort décide qu'il n'est pas de taille à affronter ces rebelles et fait don de ses terres à la couronne de France. (...)
En 1244, le 16 mars, le bûcher de Montségur marquera la fin des grands mouvements de résistance cathare, fin qui sera confirmée avec la mort de Raimond VII en 1249, la prise de Quéribus en 1255 et, en 1271, le rattachement duLanguedocà la couronne de France après la mort de Jeanne de Toulouse, dernière comtesse de la lignée des Raimond. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...