Une vie de rituels en Egypte ancienne
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Contient : seth (8)(...) Les jeux rituels De nombreux jeux visaient à reconstituer une scène divine, un combat du bien contre le mal. C'est par exemple le cas pour la lutte entre Horus, le bien, etSeth, le mal. Sur les murs du tombeau de Khérouef à Thèbes, on peut voir six couples d'hommes aux crânes rasés qui participent à une lutte acharnée. (...)
Les aventures d'Isis et Osiris : Tout le monde a déjà entendu au moins une fois ces noms-là : Isis, Osiris,Seth, Nephtys ou Horus premier du nom. Ils sont tous des enfants de Nout la déesse du ciel, et de Geb, le dieu de la terre. (...)
Et comme un roi ne va pas sans reine, que pourrait-il faire sans elle ? Il épousa Isis, qu'il aimait même avant sa naissance.Seth, jaloux d'Osiris pris pour femme Nephtys, bien qu'il ne l'aimât pas et avait pour projet de s'approprier la place de son frère. Osiris fut trahi lors d'un festin,Sethproposa d'offrir un magnifique cercueil à celui qui le remplirait exactement en s'y couchant. Malheureusement pour Osiris, le cercueil avait été fabriqué à sa taille. Une fois dedans le roi s'y fit enfermer parSethet jeter dans le Nil où il mourut noyé. Isis après maintes péripéties parvint tout de même à retrouver le corps de son mari. MaisSethle déroba, le découpa en morceaux une fois pour toutes et dispersa les restes aux quatre coins de l'Egypte. (...)
Ne se laissant pas abattre, Isis, aidée de Nephtys et Anubis, le dieu de la momification, retrouva tous les petits bouts de son défunt mari. Elle lui conféra, par ses pouvoirs magiques, assez de vie pour concevoir un fils : Horus l'Enfant.Seths'en pris évidemment plusieurs fois à ce dernier, mais Isis le protégeant, il guérissait toujours de ses blessures. Le trône vide,Sethet Horus se livrèrent bataille jusqu'à ce qu'Horus remporte la victoire et venge son père (ce combat est apparemment à l'origine des premières scènes de théâtre religieux ainsi que de certains jeux rituels : voir encart). (...)UNE VIE APRES LA MORT ? La déesse de la vérité, Maât, allait placer sa plume sur le socle de la balance céleste. Il ne me restait plus qu'à espérer. Je regardais autour de moi, chose étrange après sa propre mort. La Dévorante, tapie près de la balance était bien plus terrifiante que sur les murs des temples : son corps, hybride combinant une tête de crocodile, un buste de lion et des pattes d'hippopotame, n'attendait que l'autorisation d'Osiris pour me dévorer. Thot le scribe était impassible ...